En mars de l’année 2023, la quantité d’eau présente dans les nappes phréatiques était inférieure à la moyenne mensuelle dans 80% des cas. En revanche, un an plus tard, ce pourcentage a chuté de façon significative pour ne représenter plus que 36% des nappes phréatiques.
Le lac du Broc retrouve son niveau grâce aux pluies hivernales
En 2023, le lac du Broc, situé dans les Alpes-Maritimes, était complètement asséché en raison du niveau très bas des nappes phréatiques. Cependant, un an plus tard, les pluies abondantes de l’hiver ont permis de recharger ces nappes, qui sont directement reliées au lac. Au 1er mars 2024, on constatait que 36% des nappes phréatiques étaient en dessous des normales mensuelles, un chiffre bien inférieur aux 80% enregistrés à la même période l’année précédente.
Les nappes phréatiques allant de la Bretagne à la Nouvelle-Aquitaine, et même celles de l’Artois aux vallées alpines, se portent bien actuellement. En revanche, celles du Languedoc et du Roussillon sont en situation de crise, nécessitant une surveillance accrue.
La recharge des nappes prend fin avec l’arrivée du printemps
Dans les Pyrénées-Orientales, qui n’ont pas bénéficié d’épisodes de pluie significatifs depuis deux ans, la situation reste préoccupante. En effet, avec l’arrivée du printemps, la recharge des nappes prend fin. Un spécialiste explique que les plantes sont les premières à puiser dans les réserves d’eau lors des précipitations.
L’Europe se réchauffe à un rythme plus rapide que les autres continents, posant ainsi la question cruciale de la gestion de l’eau. À l’heure actuelle, il n’y a aucune certitude quant à l’éventualité d’échapper aux périodes de sécheresse et aux restrictions d’eau pendant l’été.
