Suite au décès de Shamseddine, survenu après avoir été violemment agressé à la sortie de son collège, une enquête a été lancée pour des faits d’assassinat et de violences en réunion. Les parents des élèves fréquentant cet établissement ont exprimé leur inquiétude quant à la présence d’une violence extrême qui semble régner au quotidien dans les environs de l’école.
Des hommages et des interrogations
Les hommages se multiplient devant le collège de Viry-Châtillon, où Shamseddine était élève. Vendredi soir, des silhouettes se sont approchées une à une pour déposer des roses blanches en mémoire du jeune adolescent de 15 ans, mort après avoir été agressé jeudi à la sortie de l’établissement. Suite à ce drame, quatre mineurs et un adulte ont été placés en garde à vue.
Face à cette tragédie, une mère s’interroge sur la montée de la violence chez les jeunes. Témoin de rassemblements de jeunes dans son quartier et d’actes violents commis par des mineurs, elle exprime son inquiétude quant à l’éducation actuelle des adolescents.
Des appels à l’éducation et à la médiation
Une autre mère, tenant une rose en main, pleure la perte de « ce gamin mort pour des bêtises ». Pour elle, il s’agit d’un problème d’éducation et de communication. Elle souligne le besoin de sensibilisation et d’échanges pour faire comprendre aux jeunes la valeur de la vie et les conséquences de la violence.
« Je pense qu’il faut plus d’éducation, de sensibilisation, leur faire comprendre que la vie, ce n’est pas rien, qu’on ne détruit pas une vie comme ça ! »
Une mère de famille de Viry-Châtillonà franceinfo
Alors que la sécurité a été renforcée dans la commune, certains parents se questionnent sur la présence des forces de l’ordre aux abords des établissements scolaires. Plutôt que d’habituer les jeunes à cette surveillance, ils appellent à davantage de médiation et de dialogue, estimant que l’éducation et la communication sont des clés essentielles pour prévenir la violence.
Plutôt que de voir des uniformes, une mère souhaite la présence de médiateurs et d’enseignants pour échanger avec les élèves. Elle propose des cours réguliers pour aborder ces sujets et encourage les jeunes à parler en cas de menace. Face à l’émotion et à la colère provoquées par ce drame, des familles se sont rassemblées pour discuter et une cellule psychologique a été mise en place pour accompagner les proches du jeune décédé.
