Montpellier : reprise circulation bus après agression chauffeur, suspect interpellé

Hérault : la circulation des bus a repris à Montpellier, après l'agression d'un chauffeur vendredi matin
          Le chauffeur de bus s'est fait agresser physiquement dans le secteur du stade Philippidès. Le suspect, âgé d'une soixantaine d'années, a été interpellé par la police municipale.

Dans le quartier du stade Philippidès, le conducteur de bus a été victime d’une agression physique. L’agresseur, un homme d’une soixantaine d’années, a finalement été appréhendé par les autorités municipales.

Reprise progressive de la circulation des bus à Montpellier après l’agression d’un chauffeur

La circulation des bus à Montpellier a repris progressivement depuis vendredi 22 mars à 16h, rapporte France Bleu Hérault, après avoir été suspendue en raison de l’agression, dans la matinée, d’un chauffeur. Le service public des sorties d’école, du retour du travail et de départ en week-end sera assuré.

Une agression violente à l’arrêt La Pile sur la ligne 7

Vers 9h30 vendredi, un chauffeur de bus s’est fait agresser physiquement à l’arrêt La Pile sur la ligne 7, dans le secteur du stade Philippidès. Le conducteur, âgé d’une quarantaine d’années, a reçu des coups de pied au thorax et au visage. Le suspect, âgé d’une soixantaine d’années, a été appréhendé par la police municipale. Il a été pris en charge par la cellule psychiatrique, selon la TaM, compagnie de transports de Montpellier.

La victime porte plainte, en état de choc

La victime a porté plainte au commissariat central de la police nationale. Le conducteur est en état de choc, avec des contusions sur l’ensemble du corps, indique à France Bleu Hérault la TaM. Il sera dans l’incapacité d’exercer sa mission de service public durant 6 jours.

Le syndicat Sud fait valoir le droit de retrait pour les chauffeurs

Après cette agression, le syndicat Sud a fait valoir le droit de retrait pour les chauffeurs « jusqu’à nouvel ordre ». La direction générale de la TaM dénonce, dans un communiqué de presse, une « agression inacceptable ». Elle exprime « son soutien indéfectible aux salariés de l’entreprise qui œuvrent quotidiennement sur le réseau ».

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