Le vendredi dernier, des individus ont été suspectés d’avoir effectué des graffitis au pochoir dépeignant un cercueil et portant l’inscription « Soldats français morts en Ukraine », qui ont été trouvés dans le septième arrondissement de Paris.
Trois ressortissants moldaves soupçonnés d’avoir tagué des cercueils à Paris
Trois jeunes Moldaves sont soupçonnés d’avoir tagué des cercueils à Paris avec l’inscription « Soldat français en Ukraine ». Selon le parquet de Paris, ils ont été mis en examen pour « dégradation légère en réunion » et sont placés sous le statut de témoin assisté pour « participation à une association de malfaiteurs ». Ils ont été laissés libres.
Le parquet de Paris précise que les tags reprochés aux mis en examen ont causé un dommage léger, et que le mobile politique ne peut être pris en compte dans l’appréciation du dommage. Les trois individus risquent une peine de travail d’intérêt général et une amende de 15 000 euros, ce qui empêche leur placement sous contrôle judiciaire ou en détention provisoire.
Ces trois personnes avaient été identifiées par les enquêteurs de la sûreté territoriale comme étant les auteurs des tags commis dans la nuit du 6 au 7 juin 2024. Elles ont été interpellées la nuit suivante à proximité du ministère de la Transformation et de la Fonction publique, en possession d’aérosols et de pochoirs similaires à ceux utilisés la veille.
D’autres affaires similaires ont eu lieu récemment, notamment la découverte de cinq cercueils au pied de la tour Eiffel avec l’inscription « Soldats français morts en Ukraine ». L’un des trois hommes interpellés dans cette affaire était en lien avec un individu suspecté d’avoir tagué des mains rouges sur le Mémorial de la Shoah à Paris mi-mai, selon une source policière.
