Vendredi, les autorités ont exprimé leur satisfaction quant à la diminution des actes de violence observée dans l’archipel placé sous état d’urgence. En effet, cinq décès ont été recensés suite aux émeutes survenues depuis le début de la semaine.
Ce qu’il faut savoir
Le direct est maintenant terminé. Pour ramener le calme dans l’archipel de la Nouvelle-Calédonie, la majorité des groupes parlementaires ont convenu de demander la création d’une mission de dialogue, selon des sources parlementaires à franceinfo. De plus, un report du Congrès a été décidé pour l’adoption de la réforme constitutionnelle au cœur des tensions.
Les autorités ont signalé une diminution des violences dans l’archipel en état d’urgence, malgré quelques quartiers de Nouméa qui restent hors de contrôle, à la suite des émeutes provoquées par une réforme électorale contestée par les indépendantistes.
Une enquête ouverte contre les « commanditaires » des émeutes
Le procureur de Nouméa a annoncé l’ouverture d’une enquête visant les « commanditaires » des émeutes, notamment des membres de la CCAT. Les violences, les plus graves depuis les années 1980, ont fait cinq morts, dont deux gendarmes, et des centaines de blessés.
Arrivée de renforts
Des renforts de l’armée arrivent progressivement en Nouvelle-Calédonie, avec l’arrivée de gendarmes, policiers, GIGN, CRS et sapeurs-pompiers. Plus de mille hommes sont attendus pour renforcer les effectifs déjà présents sur le terrain.
Une « situation plus calme »
Selon le haut-commissaire de la République, l’archipel est dans une situation plus calme, malgré quelques quartiers hors de contrôle. L’Etat tente de reprendre le contrôle après quatre nuits de violentes manifestations contre une réforme électorale votée à Paris.
Une personne suspectée d’homicide « s’est rendue »
Cinq personnes ont été tuées lors des émeutes, dont deux gendarmes. Un suspect d’un des homicides s’est rendu aux autorités, selon le haut-commissaire de la République.
Nouvelle-Calédonie La 1ère renforce la sécurité de ses journalistes
Les journalistes de la chaîne seront désormais accompagnés d’agents de sécurité pour assurer leur protection. Des incidents violents ont eu lieu, mettant en danger des journalistes de la chaîne.