Mises en examen deux femmes pour le tag de « L’Origine du monde » à Metz

Le tableau "L'Origine du monde" tagué à Metz : deux femmes mises en examen
          Elles sont accusées d'avoir tagué cinq œuvres du Centre Pompidou-Metz, dont celle de Gustave Courbet, protégée par une vitre.

Les jeunes femmes sont soupçonnées d’avoir vandalisé cinq pièces d’art exposées au Centre Pompidou-Metz, dont une œuvre de Gustave Courbet qui était protégée par une vitre.

Cinq tableaux ont été visés par des artistes, Eva Vocz et Laure Pépin, accusées d’avoir tagué ces œuvres exposées au Centre Pompidou-Metz, dont « L’Origine du monde » de Gustave Courbet datant de 1866. Les deux artistes ont été mises en examen pour dégradation et vol en réunion de biens culturels. Elles sont actuellement placées sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le département de la Moselle et de communiquer entre elles.

Dans un communiqué transmis à l’AFP, l’avocate d’Eva Vocz a exprimé son regret quant à la mise en examen de sa cliente. Les artistes ont également interpellé la ministre de la Culture sur les violences sexuelles subies par les femmes dans l’industrie artistique. L’avocate a souligné que cet acte artistique questionnait les limites de la liberté de création des femmes et devait être entendu comme un cri.

Le tableau « L’Origine du monde » était protégé par une vitre, mais une autre œuvre aurait pu être endommagée. Le procureur de Metz a précisé que cela devrait être vérifié dans le cadre de l’enquête judiciaire.

Une troisième artiste, Deborah de Robertis, revendique un « geste de réappropriation » en taguant des tableaux au musée Pompidou-Metz. Elle a notamment volé une œuvre d’Annette Messager, expliquant qu’elle considérait cette pièce comme la sienne et que le propriétaire lui devait. Elle a justifié son geste en évoquant des demandes déplacées de la part du propriétaire de l’œuvre.

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