Ministre des Outre-mer : situation normalisée en Nouvelle-Calédonie, projet de loi défendu

Nouvelle-Calédonie : "La situation se normalise, l'ordre est en train d'être rétabli", assure la ministre des Outre-mer
          La ministre déléguée chargée des Outre-mer, Marie Guévenoux, affirme que la situation en Nouvelle-Calédonie est en passe de revenir à la normale. Et elle défend le projet de loi prévoyant le dégel partiel du corps électoral sur place.

Marie Guévenoux, la ministre déléguée des Outre-mer, a exprimé son optimisme quant à la situation actuelle en Nouvelle-Calédonie, qu’elle considère en voie de retour à la stabilité. Elle soutient fermement le projet de loi visant à assouplir les restrictions sur le corps électoral dans la région, une mesure qui suscite des débats et des controverses au sein de la population locale.

Normalisation de la situation en Nouvelle-Calédonie selon la ministre des Outre-mer

La ministre des Outre-mer, Marie Guévenoux, a assuré lors de son passage sur franceinfo le vendredi 31 mai que la situation en Nouvelle-Calédonie se normalisait. En effet, elle a déclaré que l’ordre était en train d’être rétabli après les troubles survenus le 13 mai, suite au vote de la loi permettant le dégel du corps électoral par l’Assemblée nationale.

La ministre a exprimé son soutien aux habitants de Nouméa et de son agglomération, soulignant les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien depuis plusieurs jours. Elle a affirmé que la situation s’était améliorée factuellement ces derniers jours, en particulier dans le quartier de Rivière-salée où 26 barrages ont été levés et de nombreuses interpellations ont eu lieu. Marie Guévenoux a souligné que le calme actuel était le résultat du travail des forces de l’ordre et a appelé les différentes forces, y compris les indépendantistes, à contribuer au retour à l’ordre public.

Projet équilibré de dégel du corps électoral selon la ministre

Sur le plan politique, la ministre a défendu le projet de loi constitutionnelle du gouvernement visant à dégeler une partie du corps électoral en Nouvelle-Calédonie. Elle a souligné qu’il était important de ne pas exclure des électeurs en raison de leur origine et a mis en avant la nécessité de trouver un équilibre. Selon elle, l’accord de consensus prévoyait l’ajout de 25 000 électeurs supplémentaires dans le corps électoral calédonien, plutôt que les plus de 40 000 personnes qui auraient pu être concernées.

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