Ministre de l’Agriculture défend le projet de loi agricole critiqué pour son impact sur l’environnement

Le projet de loi agricole a récemment suscité des critiques, notamment en ce qui concerne la révision de l’échelle des peines en cas d’atteinte à l’environnement. Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, a tenu à se défendre en expliquant qu’il s’agissait d’une « gradation en fonction de l’intentionnalité ».

Selon le ministre, il est important de prendre en compte l’intention derrière les actes nuisibles à l’environnement. Il souhaite ainsi mettre en place des peines adaptées en fonction du degré de responsabilité des personnes impliquées. Il insiste sur le fait que ce projet de loi n’est en aucun cas un « permis de détruire la nature », mais vise au contraire à responsabiliser les acteurs du secteur agricole.

Marc Fesneau rappelle également que l’objectif de ce projet de loi est de promouvoir une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Il met en avant les mesures prévues pour favoriser l’agroécologie et réduire l’utilisation de produits nocifs pour la nature. Le ministre souligne l’importance de concilier production agricole et préservation de l’environnement pour assurer un développement durable.

En conclusion, le ministre de l’Agriculture défend son projet de loi en insistant sur la nécessité de mettre en place des mesures adaptées pour protéger l’environnement tout en garantissant la pérennité du secteur agricole. Il invite les acteurs concernés à participer activement à la transition vers une agriculture plus respectueuse de la nature.

Projet de loi agricole : "Ce n'est pas un permis de détruire la nature", se défend le ministre de l'Agriculture
          Critiqué notamment sur la révision l'échelle des peines en cas d'atteinte à l'environnement, Marc Fesneau défend une "gradation en fonction de l'intentionnalité".

Marc Fesneau est sous le feu des critiques concernant sa proposition de réviser l’échelle des peines en cas d’atteinte à l’environnement. Il justifie sa position en mettant en avant l’importance de prendre en compte le degré d’intentionnalité des actes commis. Selon lui, il est nécessaire de mettre en place une gradation des peines en fonction du niveau d’intentionnalité des individus, afin de garantir une justice équitable.

« Ce n’est pas un permis de détruire la nature », assure le ministre de l’Agriculture

Le 29 mai, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, s’est exprimé sur France Inter pour défendre le projet de loi d’orientation agricole, adopté en première lecture à l’Assemblée nationale. Ce texte a suscité de vives critiques de la part de la gauche et des associations environnementales.

Notamment critiqué, l’article qui révise les peines en cas d’atteinte à l’environnement en réservant la qualification de délit aux atteintes « de manière intentionnelle ». Pour certains, cela signifie donner un « permis de détruire la nature ». Marc Fesneau affirme pourtant que cela ne remet pas en cause la question de l’intentionnalité, mais vise à ajuster les peines en fonction de cette intention.

Parfaire les lois Egalim pour attirer les jeunes

Le projet de loi vise également à simplifier le régime juridique des haies, jugé trop complexe par les agriculteurs. Marc Fesneau évoque une réglementation jugée trop compliquée, qui entraînait la disparition de 20 000 kilomètres de haies chaque année. Il souligne pourtant les bienfaits des haies pour l’eau, la biodiversité, les sols et le climat. Il souhaite ainsi faciliter la plantation de haies, afin que les agriculteurs ne voient pas cela comme une contrainte.

Enfin, le ministre souligne l’importance de ce projet de loi pour relever les défis du renouvellement des générations dans le secteur agricole. D’ici 2030, de nombreuses exploitations chercheront un repreneur, et il est essentiel d’attirer les jeunes en répondant notamment à la question de la rémunération. Marc Fesneau évoque la nécessité de parfaire les lois Egalim pour y parvenir. Il insiste sur le fait que les agriculteurs doivent faire face à des transitions majeures, notamment liées au dérèglement climatique, et regrette de voir certaines exploitations en difficulté.

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