Il revient au ministère de l’Intérieur de procéder à une vérification minutieuse du profil de chaque bénévole souhaitant participer à l’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024. Cette tâche, bien que complexe, est essentielle pour garantir la sécurité et le bon déroulement de l’événement. Parmi les 800 candidats examinés, 15 personnes fichées S ont été exclues du dispositif. Cette mesure vise à prévenir tout risque de sécurité et à assurer la protection des participants et des spectateurs lors des Jeux.
Les risques d’infiltration d’activistes aux Jeux olympiques de Paris 2024
Depuis plusieurs mois, les organisateurs redoutent que des activistes ne s’infiltrent parmi les équipes participant à l’organisation des Jeux olympiques. En effet, des incidents similaires se sont déjà produits par le passé, notamment en 2016 au Brésil et en 2008 à Paris. Aujourd’hui, cette hypothèse semble se confirmer.
Selon les déclarations de Gérald Darmanin, 800 personnes, dont 15 bénévoles fichés S, ont déjà été écartées car elles semblaient avoir de mauvaises intentions. En effet, certaines personnes auraient tenté de s’inscrire pour participer au transport de la flamme olympique ou pour être bénévoles lors des Jeux, mais leur véritable dessein était tout autre.
Les équipes de sécurité également concernées par les risques d’infiltration
Le ministre de l’Intérieur a également signalé que des individus affiliés à des mouvances islamistes ou à l’écologie radicale ont été écartés des équipes organisatrices suite à des contrôles de sécurité. Il reste encore 820 000 contrôles à effectuer, et ces vérifications incluent également les équipes de sécurité. Ainsi, 102 agents privés fichés S ont déjà été écartés des dispositifs de sécurité prévus pour les Jeux olympiques.
Cette situation souligne l’importance de la vigilance et des mesures de sécurité renforcées pour prévenir toute tentative de perturbation ou d’attaque lors de l’événement sportif mondial majeur que seront les Jeux olympiques de Paris en 2024.