Meurtre policier Eric Masson à Avignon : Akoudad avoue avoir tiré

Meurtre du policier Eric Masson à Avignon : "Oui, c'est bien moi qui ai tiré", avoue Ilias Akoudad
          Poussé aux aveux par son avocat Frank Berton, Ilias Akoudad a avoué lundi "avoir tiré" sur la victime, mais sans connaître sa qualité de policier.

À la suite de l’insistance de son avocat Frank Berton, Ilias Akoudad a finalement reconnu le fait d’avoir tiré sur la victime lors de son interrogatoire de lundi. Cependant, il affirme ne pas avoir été conscient du statut de policier de la personne qu’il a blessée.

Reconnaissance de l’accusé du meurtre du policier Eric Masson

Lors du procès devant la cour d’assises du Vaucluse, Ilias Akoudad, principal accusé du meurtre du policier Eric Masson à Avignon en mai 2021, a avoué avoir tiré sur la victime sans savoir qu’il s’agissait d’un policier. Poussé aux aveux par son avocat Frank Berton et en présence de sa mère, il a reconnu être l’auteur des tirs, alors qu’il niait jusque-là toute implication malgré les témoignages incriminants.

Déroulement des événements

Le 5 mai 2021, Eric Masson et son collègue Romain, de retour d’une opération à Carpentras, sont appelés pour des perturbations dans le centre historique d’Avignon. Sur place, ils surveillent un quartier connu pour ses activités de trafic de drogue. Après avoir contrôlé une acheteuse décédée depuis, deux jeunes arrivent et une altercation éclate. L’un des jeunes aurait sorti une arme après une provocation envers Eric Masson.

Des témoignages divergents

Romain affirme avoir entendu son collègue annoncer sa qualité de policier juste avant les tirs, mais il n’a pas pu confirmer si Eric avait montré son brassard. Les témoignages sur la connaissance de la qualité de policier des victimes par le tireur restent contradictoires. Après les tirs, le fuyard aurait été poursuivi par Romain qui a crié à plusieurs reprises « police » et tiré en sa direction sans le toucher.

Ilias Akoudad est jugé pour le meurtre d’Eric Masson et la tentative de meurtre sur Romain. Il risque la réclusion à perpétuité avec une période de sûreté de 30 ans, mais uniquement si sa connaissance de la qualité de policier des victimes est prouvée.

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