La ville de Grande-Synthe (Nord) demeure profondément marquée par le tragique meurtre de Philippe Coopman, malgré l’incarcération des deux présumés coupables. En effet, l’agression du cousin de l’un des suspects a également contribué à raviver la douleur et le traumatisme au sein de la communauté.
Renforcement des mesures de sécurité
Un adolescent de 15 ans a été retrouvé dans un état critique dans la soirée du vendredi 19 avril. Victime d’une agression, il a été retrouvé dépouillé, le pantalon baissé et le visage en sang sur une route isolée entourée d’arbres. La victime se trouve être le cousin de l’un des agresseurs présumés de Philippe Coopman. Selon la mère du jeune homme agressé, il s’agirait d’un piège tendu en représailles à la mort de Philippe. « C’est mon fils qui a pris, ils auraient pu le tuer », a déclaré la mère, inquiète pour la sécurité de sa famille qui fait l’objet de menaces sur les réseaux sociaux.
L’assassinat de Philippe Coopman à Grande-Synthe a suscité des envies de vengeance chez certains individus. Ces derniers cherchent à s’en prendre aux proches des agresseurs présumés. La mère de l’un d’entre eux a même dû se réfugier loin de chez elle pour éviter d’être retrouvée. Face au risque croissant d’agressions et à une possible escalade de la violence, de nombreux habitants de la région sont inquiets. La famille de Philippe et le maire de la ville ont lancé un appel au calme.
Afin de renforcer la sécurité dans la commune, la préfecture de police du Nord a décidé d’augmenter les effectifs de police. Cette mesure vise à dissuader de nouveaux actes de violence et à protéger la population locale. En parallèle, des enquêtes sont en cours pour identifier les responsables des agressions et mettre un terme à ces représailles inacceptables.
