Meurtre à Fort-de-France : homme de 22 ans en détention provisoire

Martinique : un homme de 22 ans placé en détention provisoire après le meurtre de sa petite amie
          Le jeune homme a avoué être l'auteur du tir qui a mortellement touché la victime, elle aussi âgée de 22 ans, à Fort-de-France, dans la nuit de mardi à mercredi.

Le jeune homme a confessé être responsable du coup de feu qui a tragiquement touché à mort la jeune femme de 22 ans à Fort-de-France, durant la nuit de mardi à mercredi.

Indignation en Martinique suite au meurtre d’une jeune femme

La Martinique est sous le choc après la mort tragique d’une jeune femme, tuée par balles. Un homme de 22 ans a été inculpé pour le meurtre de sa petite amie et placé en détention provisoire à Fort-de-France, selon les informations du parquet annoncées le vendredi 16 février.

L’accusé a avoué être l’auteur du tir fatal qui a touché la victime de 22 ans au visage, survenu dans la nuit de mardi à mercredi. Malgré ses affirmations selon lesquelles il s’agirait d’un accident involontaire, la procureure de la République de Fort-de-France, Clarisse Taron, n’a pas été convaincue par sa version des faits.

Le juge d’instruction en charge de l’affaire a jugé que les éléments étaient graves et concordants, notamment le fait que le coup de feu a été tiré en direction de la victime, entraînant son décès. La justice attend le témoignage d’une amie de la victime présente sur les lieux au moment des faits et ayant contacté les secours.

Un acte tragique lors de la Saint-Valentin

L’homme s’est rendu de lui-même au commissariat de police de Fort-de-France mercredi en fin de journée, sur les conseils de sa mère. Il était déjà connu des autorités pour des affaires antérieures, ayant été condamné en 2023 à huit mois de prison avec sursis pour possession d’une arme de catégorie C. Ce meurtre est le troisième à avoir lieu en Martinique depuis le début de l’année, et le premier féminicide.

L’Union des femmes de la Martinique a vivement réagi en dénonçant ce qu’elles ont qualifié de « Saint-Valentin de l’horreur ». Pour l’association féministe martiniquaise Culture égalité, le meurtre de la jeune femme est une preuve flagrante de la violence à laquelle les femmes sont confrontées au quotidien.

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