#MeTooGarçons : Aurélien Wiik encourage les victimes à témoigner sur les réseaux sociaux

Le hashtag #MeTooGarçons, lancé par le comédien Aurélien Wiik, émerge sur les réseaux sociaux
          "J'ai été abusé par mon agent", témoigne l'acteur sur Instagram. "Je l'ai envoyé en prison. C'est possible", écrit-il encore, appelant les victimes à porter plainte.

Sur Instagram, l’acteur a partagé un témoignage poignant où il révèle avoir été victime d’abus de la part de son agent. Grâce à son courage, il a réussi à envoyer son agresseur en prison. Il encourage vivement les autres victimes à ne pas hésiter à porter plainte pour faire valoir leurs droits.

Un appel à la parole des victimes d’abus dans le milieu du cinéma

Un témoignage poignant accompagné d’une photo d’un garçon avec une moustache dessinée au crayon a fait surface le jeudi 22 février, à la veille des César 2024. L’acteur Aurélien Wiik a utilisé son compte Instagram pour lancer le hashtag #MeTooGarçons et partager son expérience d’abus dans l’industrie cinématographique. Connu pour ses rôles dans la série « Munch » et « Tout cela je te le donnerai », Aurélien Wiik, âgé de 43 ans, a révélé avoir été abusé par son agent alors qu’il était mineur. Il encourage désormais les garçons et les filles à parler et à agir en déposant plainte.

Dans sa story Instagram, Aurélien Wiik se confie sur les abus qu’il a subis de la part de son agent et d’autres membres de son entourage entre l’âge de 11 et 15 ans. Ces abus incluaient des agressions, du harcèlement et des tentatives de viol. Après avoir porté plainte à l’âge de 16 ans, l’agent d’Aurélien Wiik a été condamné à cinq ans de prison. L’acteur insiste sur l’importance de reconnaître le statut de victime pour entamer un processus de reconstruction.

Encourager les autres à parler

Aurélien Wiik lance un appel fort aux garçons du cinéma pour qu’ils brisent le silence. Il les met en garde en leur rappelant que leur tour viendra, incitant ceux qui abusent de leur position dans l’industrie à rendre des comptes. Il encourage les victimes à s’exprimer avec le hashtag #MeTooGarçons et à entamer des démarches judiciaires.

L’acteur révèle également des dîners piégés organisés par des personnes plus âgées avec la présence de mineurs, ainsi que des propositions de rôles en échange de faveurs. Contacté par Le Parisien, Aurélien Wiik confie son intention de recueillir d’autres témoignages avant de prendre la parole de manière plus approfondie. Il souhaite sensibiliser d’autres victimes à partager leurs histoires pour briser le tabou.

Pour faciliter la collecte des témoignages, le directeur de casting Stéphane Gaillard a créé une adresse e-mail, metooacteur@gmail.com, pour permettre aux victimes de s’exprimer en toute confidentialité. Il se propose de lire et de répondre à chaque témoignage reçu.

Continuez à vous exprimer

Les réseaux sociaux ont été inondés de messages de soutien aux hommes victimes d’abus qui osent prendre la parole. Les témoignages se multiplient, dépassant le cadre du cinéma. Des comptes anonymes et non anonymes partagent des récits poignants avec le hashtag #MeTooGarçons, dénonçant les abus et les violences subis.

Des personnalités publiques comme le député Andy Kerbrat prennent également la parole pour encourager les victimes à se manifester et à entamer des démarches judiciaires. Les récits de victimes se font de plus en plus nombreux, montrant que la libération de la parole est essentielle pour briser le silence et lutter contre les abus.

En conclusion, les témoignages d’Aurélien Wiik et d’autres victimes mettent en lumière l’importance de la parole et de l’action pour lutter contre les abus dans l’industrie cinématographique. Le mouvement #MeTooGarçons offre une plateforme pour les victimes masculines d’abus de s’exprimer et de trouver du soutien dans leur quête de justice et de guérison.

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