Métiers agricoles reconnus en tension : réaction de l’association nationale des producteurs de pommes et poires

Métiers agricoles reconnus métiers en tension : "Cette simplification était vraiment attendue", réagit l'association nationale des producteurs de pommes et de poires
          Plusieurs métiers agricoles ont été intégrés à la liste des métiers en tension, via un arrêté publié samedi au Journal officiel. Cela doit permettre de recourir plus facilement à la main-d'œuvre extra-européenne.

Un arrêté paru récemment au Journal officiel a ajouté divers métiers du secteur agricole à la liste des métiers en tension. Cette décision vise à faciliter le recrutement de travailleurs non-européens dans ce domaine.

Une mesure attendue par les professionnels de l’agriculture

Daniel Sauvaitre, arboriculteur et président de l’Association nationale des producteurs de pommes et de poires (ANPP), ainsi que secrétaire général de l’interprofession de la filière des fruits et légumes frais (Interfel), a exprimé sa satisfaction face à une nouvelle mesure prise par le gouvernement. En effet, un arrêté récemment publié au Journal officiel a mis à jour la liste des métiers en tension, incluant plusieurs métiers agricoles tels que les agriculteurs salariés, les éleveurs salariés, les maraîchers et horticulteurs salariés, ainsi que les viticulteurs et arboriculteurs salariés.

Cette mise à jour permettra aux entreprises du secteur agricole de recruter de la main-d’œuvre en dehors de l’Union européenne sans se heurter à des contraintes liées à la situation de l’emploi. Daniel Sauvaitre s’est félicité de cette simplification administrative, soulignant l’importance de raccourcir les délais pour le recrutement de travailleurs étrangers. En effet, actuellement, il est nécessaire de prouver que l’offre d’emploi n’a pas trouvé de candidat localement avant de pouvoir embaucher une personne venant de l’extérieur de l’Union européenne.

Pénurie de main-d’œuvre locale

Daniel Sauvaitre a salué cette mesure en soulignant la nécessité d’être pragmatique face à la pénurie de main-d’œuvre dans certains départements. Il a expliqué que le vivier de candidats locaux, comprenant des étudiants, des retraités et des demandeurs d’emploi, n’était pas suffisant dans certaines régions, obligeant les entreprises à se tourner vers des travailleurs européens, voire internationaux.

Il a souligné que cette mesure démontrait la capacité du gouvernement à améliorer la vie quotidienne des professionnels de l’agriculture de manière simple et efficace, et a exprimé l’espoir que d’autres domaines bénéficieront également de mesures similaires à l’avenir.

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