L’organisme responsable de la gestion de l’école spécialisée affirme avoir suivi la loi en renvoyant l’adolescente suite à la demande des autorités préfectorales de l’Ain. Cependant, une contestation a été engagée à l’encontre de cette décision.
Le cas de Maryline à l’IME de Péronnas
Maryline, une jeune femme placée mineure à l’Institut Médico-Éducatif (IME) de Péronnas il y a quatre ans, est aujourd’hui âgée de plus de 20 ans. Elle dépasse donc le cadre de la prise en charge des enfants handicapés pour entrer dans celui des adultes. La préfecture de l’Ain, faute de papiers en règle, a émis à son encontre une obligation de quitter le territoire.
Une mobilisation pour Maryline
Vincent Guérin, l’un des éducateurs spécialisés de Maryline, déplore la rapidité avec laquelle les événements se sont enchaînés. Il s’est mobilisé avec son syndicat, Sud Santé Sociaux, pour défendre la jeune femme. Il explique que la décision de son expulsion a été brutale et qu’il n’y avait aucun projet de sortie prévu pour elle. Un recours a donc été déposé contre la décision de la préfecture.
L’association qui gère l’IME a déclaré être scandalisée par la situation, mais a renvoyé Maryline dès que la préfecture a demandé son éloignement du territoire pour se conformer à la loi. Cependant, l’expulsion de la jeune femme n’est pas encore effective, car l’association en charge de sa tutelle a introduit un recours contre la décision de la préfecture de l’Ain.
