Marche blanche pour Matisse : militants identitaires déployent banderoles à Châteauroux

Meurtre de Matisse : à la veille de la marche blanche, des militants identitaires ont déployé des banderoles devant l'hôtel de ville de Châteauroux
          La marche blanche prévue samedi à partir de 15h30 réunira entre 3 000 et 10 000 personnes, selon une estimation de la préfecture de l'Indre.

Selon les informations fournies par les autorités préfectorales de l’Indre, la marche blanche qui se tiendra ce samedi à partir de 15h30 devrait rassembler une foule estimée entre 3 000 et 10 000 participants.

Groupe identitaire déployant des banderoles devant la mairie de Châteauroux

Un groupe d’une dizaine de militants identitaires et nationalistes masqués a fait une apparition devant la mairie de Châteauroux le vendredi 3 mai. Cela s’est produit à la veille de la marche blanche en hommage à Matisse, un adolescent de 15 ans qui a été poignardé à mort le samedi 27 avril par un autre adolescent. Les militants ont déployé des banderoles noires et blanches avec des messages tels que « Justice pour Matisse » et « Français réveille-toi ». L’un des nationalistes a même prononcé un discours conclu par « Afghans dehors ».

La marche blanche en hommage à Matisse

La marche blanche en mémoire de Matisse est prévue pour le samedi à partir de 15h30 et devrait rassembler entre 3 000 et 10 000 personnes, selon les estimations de la préfecture de l’Indre. La préfecture a appelé à la dignité et au calme, soulignant l’importance de respecter la volonté de la famille de la victime. Le père de Matisse a également appelé au calme et a exprimé le souhait que la marche blanche ne soit pas exploitée politiquement.

Les circonstances du meurtre de Matisse

Matisse, 15 ans, est décédé après avoir été poignardé à plusieurs reprises à Châteauroux le week-end dernier. Le suspect, également âgé de 15 ans, a été inculpé pour meurtre et placé en détention provisoire. La mère du suspect, âgée de 37 ans, a quant à elle été inculpée pour violences volontaires sur personne vulnérable, soupçonnée d’avoir porté des gifles à la victime blessée.

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