En juin, Dominique Boutonnat, président du Centre national du cinéma, devra répondre devant la justice d’accusations d’agression sexuelle portées par son filleul âgé de 21 ans. Malgré son refus des faits qui lui sont reprochés, des protestataires se sont rassemblés devant le siège de l’institution pour demander sa mise à l’écart. Cette affaire a suscité une vive polémique et a jeté une ombre sur la réputation de l’institution dirigée par Boutonnat. La date du procès approchant, l’affaire continue de faire grand bruit et de diviser l’opinion publique.
Appel à la démission de Dominique Boutonnat
Des personnalités du monde du cinéma et des militants ont manifesté devant le siège du CNC, le Centre national du cinéma, pour demander le départ de Dominique Boutonnat. Ce dernier, âgé de 54 ans, est accusé d’agression sexuelle par son filleul. Pour certains, il est essentiel que la personne en charge d’une institution aussi importante que le CNC soit exemplaire et donne le ton en matière d’éthique. C’est le cas de l’actrice Judith Godrèche, qui a elle-même porté plainte contre deux cinéastes pour des faits remontant à son adolescence.
Un procès prévu pour le 14 juin
Le directeur du CNC est actuellement mis en examen pour des faits d’agression sexuelle et de tentative de viol sur son filleul de 21 ans en 2020. Malgré ses dénégations, il devra comparaître devant la justice le 14 juin prochain. Ces accusations viennent alimenter un débat déjà brûlant sur les violences sexuelles dans l’industrie cinématographique, un sujet qui devrait également être au cœur des discussions lors du Festival de Cannes, débutant le 14 mai.