Maire de Rouen satisfait : véhicules Crit’Air 3 autorisés jusqu’en 2025

Zones à faibles émissions : "Nos efforts ont payé", réagit le maire de Rouen, autorisé à laisser circuler les véhicules Crit'Air 3 au-delà de janvier 2025
          Au lieu d'interdire, la municipalité a fait le choix de multiplier et de favoriser les alternatives à la voiture. Un choix payant, selon Nicolas Mayer Rossignol.

Nicolas Mayer Rossignol estime que la municipalité a opté pour une stratégie de développement des alternatives à la voiture plutôt que de simplement les interdire. Cette approche a été jugée fructueuse par l’élu, qui souligne l’importance de favoriser les modes de transport plus durables pour réduire l’impact environnemental et améliorer la qualité de vie en ville. Selon lui, cette politique a permis de diversifier les options de déplacement et d’encourager les habitants à abandonner progressivement leur voiture au profit de solutions plus écologiques.

Les efforts fournis récompensés

Nicolas Mayer Rossignol, maire socialiste de Rouen, se félicite des résultats obtenus. En effet, sa ville fait partie des trois métropoles autorisées à laisser circuler les véhicules Crit’Air 3 dans leurs zones à faibles émissions au-delà du 1er janvier 2025. Cette décision a été prise suite à une amélioration significative de la qualité de l’air à Marseille, Strasbourg et Rouen, qui sont passées en dessous des seuils réglementaires.

Le maire souligne que Rouen était l’une des villes où la qualité de l’air était préoccupante, causant environ 500 décès liés à la pollution atmosphérique. Pour lutter contre ce fléau, les voitures Crit’Air 4 et 5, c’est-à-dire les diesel d’avant 2006, étaient déjà exclues. Cependant, sans amélioration, les Crit’Air 3 auraient été interdits à partir de janvier 2025, représentant un tiers du parc automobile et donc une situation explosive selon Nicolas Mayer Rossignol.

Gratuité des transports les jours de pics de pollution ou de forte affluence

Pour contrer ces problèmes, la mairie a mis en place une politique axée sur les alternatives à la voiture individuelle. Des mesures telles que le covoiturage, les transports en commun et les vélos ont été encouragées. L’offre de transports en commun a été augmentée, et la gratuité des transports, notamment les jours de pollution ou d’affluence, a été instaurée. Les efforts ont porté leurs fruits, mais il reste encore du travail à faire pour parfaire la qualité de l’air.

Nicolas Mayer Rossignol insiste sur les défis rencontrés pour poursuivre ces actions. Les mairies se retrouvent confrontées à un dilemme entre enjeux écologiques, environnementaux, de santé et sociaux. Il appelle à des aides plus conséquentes pour permettre à tous, notamment aux plus modestes, de changer de mode de déplacement ou de véhicule.

Le maire de Rouen critique le dispositif de leasing social, jugé insuffisant, et demande au gouvernement de soutenir financièrement les municipalités pour améliorer les transports en commun. Il estime que des mesures plus fortes sont nécessaires pour accompagner la transition vers des modes de déplacement plus respectueux de l’environnement.

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