Maire d’Agde mis en examen pour corruption et détournement de fonds publics

Soupçons d'escroquerie à Agde : le maire, qui aurait été piégé par une voyante, mis en examen
          Le maire d'Agde, dans l'Hérault, est mis en examen pour corruption, prise illégale d'intérêts et détournement de fonds publics. Gilles d'Ettore aurait été piégé par une voyante qui s'est faite passer auprès de lui pour son père décédé, et aurait obtenu le recrutement de cinq membres de son entourage.

Le maire de la ville d’Agde, située dans le département de l’Hérault, a été inculpé pour des chefs d’accusation graves tels que la corruption, la prise illégale d’intérêts et le détournement de fonds publics. Selon les informations en possession des autorités, Gilles d’Ettore aurait été manipulé par une voyante qui se serait fait passer pour son père décédé. Cette dernière aurait ainsi réussi à influencer le maire afin d’obtenir le recrutement de cinq personnes de son entourage.

Une affaire rocambolesque à Agde

Une affaire hors du commun secoue la ville d’Agde, dans l’Hérault. Le maire, Gilles d’Ettore, est accusé de corruption, de prise illégale d’intérêts et de détournement de fonds publics. Selon les informations révélées, il aurait été manipulé par une voyante qui se faisait passer pour son père décédé, prétendant communiquer avec les morts. Grâce à cette supercherie, la voyante aurait réussi à placer cinq de ses proches dans l’entourage du maire, dont son propre mari qui a été embauché en tant que directeur technique de la mairie.

Les suites de l’enquête

L’avocat de Gilles d’Ettore, Jean-Marc Darrigade, nie en bloc toute malversation de la part de son client et réclame sa libération. Cependant, le maire et la voyante sont en détention provisoire depuis le 21 mars, car les ramifications de l’affaire semblent être plus profondes. D’autres individus auraient été ciblés par la voyante, toujours en utilisant la même méthode de manipulation. Les investigations se poursuivent et révèlent de nouveaux éléments. Ainsi, lors du week-end du 30 mars, deux cadres de la société Eiffage ont été mis en examen. Ils sont soupçonnés d’avoir participé au financement occulte de travaux réalisés au domicile de la voyante, dans le cadre de cette affaire complexe.

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