Lycées en Île-de-France : la vétusté frappe plus d’un sur cinq

Île-de-France : la vétusté touche plus d'un lycée sur cinq
          En Seine-Saint-Denis, des élèves et des professeurs d’un lycée ont réalisé une vidéo pour alerter sur leurs conditions de travail au quotidien, évoquant notamment un manque criant de moyens. Près de 30% des lycées franciliens sont en très mauvais état.

Dans le département de la Seine-Saint-Denis, un groupe d’élèves et de professeurs d’un lycée a décidé de créer une vidéo afin de sensibiliser le public sur les difficultés auxquelles ils font face au quotidien. Ils mettent en avant un manque flagrant de moyens, qui impacte directement la qualité de l’enseignement et le bien-être des élèves. Cette initiative souligne un problème récurrent dans de nombreux établissements scolaires de la région francilienne, où près de 30% des lycées sont dans un état de délabrement alarmant.

Des élèves et des professeurs dénoncent l’état vétuste de leurs lycées

Des élèves et des professeurs ont décidé de mettre en scène l’état délabré de leurs établissements scolaires. En utilisant l’humour comme arme, ils cherchent à sensibiliser sur la nécessité de rénover les lycées, en plus des manifestations déjà en cours. Une élève résume : « Nous ne devrions pas avoir à mendier des moyens pour nos écoles« . Cette initiative prend place dans plusieurs lycées d’Île-de-France, où la vétusté est également un problème majeur. Certains enseignants ont même publié des vidéos montrant la présence de rongeurs dans les couloirs d’un lycée à Saint-Denis.

150 établissements franciliens nécessitent une rénovation urgente

La région est responsable de la supervision de la rénovation des bâtiments scolaires. Selon Didier Georges, proviseur membre du syndicat SNPDEN, il faudrait des budgets beaucoup plus importants pour rénover rapidement et améliorer tous les lycées qui en ont besoin. L’Île-de-France compte le plus grand nombre de lycées en France, et un audit a révélé que sur 465 établissements, 150 sont considérés comme vétustes. Bien que six milliards d’euros aient été alloués pour les réparations, les travaux se font toujours attendre.

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