Lycéens à Paris en garde à vue pour violences et dégradations après occupation. Directeur va porter plainte.

Paris : une cinquantaine de lycéens en garde à vue après avoir occupé leur établissement avec violences et dégradations
          Les jeunes ont dégradé les deux premiers étages du lycée au nom de la paix à Gaza. Le directeur du lycée annonce qu'il va porter plainte.

Des actes de vandalisme ont été commis par des jeunes dans les premiers étages du lycée, prétendument pour soutenir la paix à Gaza. Le directeur de l’établissement a déclaré son intention de déposer plainte pour ces dommages causés.

Une cinquantaine de lycéens en garde à vue à Paris après avoir occupé leur établissement

En ce vendredi 7 juin, une cinquantaine de lycéens ont été placés en garde à vue à Paris après avoir occupé leur établissement, selon des sources concordantes. L’information a été confirmée par le Parisien.

Jeudi soir, vers 18h40, une cinquantaine de personnes cagoulées ont pénétré dans le lycée Hélène-Boucher, situé dans le 20e arrondissement de Paris, d’après une source policière à franceinfo. Ces individus, des lycéens de l’établissement, arboraient des drapeaux palestiniens. Ils ont causé des dégâts aux deux premiers étages du lycée avant de se retrancher et de se barricader dans une salle de classe en utilisant des chaises et des tables. Deux agents de sécurité ont été agressés, rapporte la même source policière.

Une manifestation en soutien aux lycéens interpellés

Au total, 48 personnes ont été interpellées, selon le parquet. Les lycéens ont tous été placés en garde à vue pour « intrusion dans l’enceinte d’un établissement scolaire suivi de dégradations volontaires, vol et violences », d’après une source policière. Le directeur de l’établissement ainsi que les deux agents de sécurité prévoient de porter plainte.

Le lendemain matin, une quarantaine de personnes se sont rassemblées devant le lycée Hélène-Boucher pour exprimer leur soutien aux lycéens interpellés. La députée LFI Danielle Simonnet a dénoncé sur les réseaux sociaux une « escalade de la répression » et une « atteinte à nos libertés inacceptable ». Elle a expliqué que les lycéens avaient occupé leur lycée pour demander un cessez-le-feu à Gaza et a exigé leur libération ainsi que l’abandon des poursuites.

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