Lycéen de 17 ans interpellé pour menace prof sur Instagram, signalé sur Pharos par ami. Propos admis comme « humour ».

Nord : un lycéen de 17 ans interpellé pour avoir menacé son professeur dans une conversation Instagram privée
          La personne qui a procédé au signalement sur la plateforme Pharos, un ami du jeune homme, a finalement admis devant les policiers que ces propos ont été tenus "sous forme d'humour".

Le signalement sur la plateforme Pharos a été effectué par un ami du jeune homme. Lors de son interrogatoire par les policiers, il a finalement reconnu que les propos incriminés étaient en réalité une tentative d’humour.

Un adolescent de 17 ans interpellé pour des menaces contre son professeur de philosophie

Un jeune lycéen de 17 ans, sans antécédents judiciaires, a été arrêté le 19 février et placé en garde à vue à Armentières (Nord). Il est suspecté d’avoir proféré des menaces d’égorger son professeur de philosophie lors d’une conversation privée sur le réseau social Instagram, d’après les informations relayées par le parquet de Dunkerque à franceinfo.

Des propos considérés comme de l’humour par l’auteur

Selon les autorités, cette arrestation fait suite à un signalement déposé sur la plateforme Pharos, dédiée aux contenus illicites sur internet. Les premières investigations menées pendant la garde à vue ont révélé que « les propos incriminés ont été tenus lors d’une conversation privée, entre trois amis, sur Instagram ».

Le parquet de Dunkerque a précisé que ces paroles ont été prononcées « en réaction au fait que, à cause de l’intervention de ce professeur, l’horaire de sortie du lycée serait retardé ». La personne ayant signalé les propos, l’un des amis en question, a ensuite affirmé que ces paroles étaient en réalité « une forme d’humour ».

« Les propos n’étaient pas directement adressés au professeur et n’étaient pas destinés à lui être transmis »

Parquet de Dunkerque

Le parquet a également souligné que ce jeune homme n’avait jamais créé de problèmes dans son établissement. « Les investigations effectuées, notamment l’analyse de son téléphone portable et de l’ensemble de ses comptes sur les réseaux sociaux, n’ont révélé aucun signe d’apologie du terrorisme ». Le parquet de Dunkerque a donc décidé de transmettre le dossier à une autre juridiction pour évaluation des suites à donner.

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