Licenciement honteux dans la fonction publique : indignation de la CGT

Licenciement dans la fonction publique : "C'est purement honteux", fulmine la secrétaire générale de la CGT fonction publique
          "Il ne nous a absolument rien dit ! Nous l'avons appris dans la presse", s'indigne Natacha Pommet qui, au-delà de la méthode, rappelle que "les processus disciplinaires" existent déjà.

Natacha Pommet exprime son indignation en affirmant que le responsable ne leur a donné aucune information et qu’ils ont découvert la nouvelle dans les médias. Elle souligne également l’existence des procédures disciplinaires déjà en place.

« Une réforme honteuse », dénonce la CGT Fonction publique

Le 10 avril, Natacha Pommet, secrétaire générale de la CGT Fonction publique, exprime son indignation suite aux annonces faites par le ministre de la Fonction publique dans Le Parisien-Aujourd’hui en France. Stanislas Guerini a en effet déclaré : « Je veux qu’on lève le tabou du licenciement dans la fonction publique ».

Selon Natacha Pommet, la méthode employée par le ministre est tout aussi choquante. En effet, lors d’une réunion avec les organisations syndicales, celui-ci n’a rien dévoilé de ses intentions, laissant les syndicats découvrir ses projets via la presse. Une attitude dénoncée depuis plusieurs mois par la CGT, qui critique le manque de dialogue social.

« Une mesure inacceptable pour la CGT »

La position de la CGT est claire : pour le syndicat, la proposition de Stanislas Guerini constitue une « ligne rouge ». La secrétaire générale explique qu’il existe déjà des processus disciplinaires en cas d’insuffisance professionnelle, et que ces situations doivent être traitées avant d’envisager un licenciement. Elle insiste sur la nécessité d’accompagner les agents en difficulté, notamment par le biais de la formation.

De son côté, le ministre défend son point de vue en affirmant qu’il est essentiel de récompenser les agents engagés et de sanctionner ceux qui ne remplissent pas leurs missions. Natacha Pommet réplique en dénonçant une approche idéologique néolibérale visant à réaliser des économies sur le dos des fonctionnaires.

« Stanislas Guérini est au service d’une idéologie néolibérale et absolument pas au service du public, comme le sont les 5,5 millions d’agents publics. »

Natacha Pommet, secrétaire générale de la CGT Fonction publique

à franceinfo

Natacha Pommet déplore également l’accusation d’insuffisance professionnelle portée sur l’ensemble des fonctionnaires par le ministre, qui selon elle, devrait plutôt se concentrer sur des négociations salariales et l’amélioration du pouvoir d’achat des agents. En conclusion, elle estime que cette réforme vise à affaiblir le statut de la fonction publique.

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