Le mercredi 26 juin, les employés ont exprimé leur mécontentement suite à la fermeture définitive de l’unique entreprise française spécialisée dans la fabrication de jantes en aluminium. Cette liquidation judiciaire a entraîné la perte de nombreux emplois et a suscité une vague de protestations parmi les salariés.
Les salariés d’Impériales Wheels manifestent après la liquidation judiciaire
Les salariés d’Impériales Wheels dans l’Indre ont mené une opération escargot à Châteauroux mercredi 26 juin, une semaine après la liquidation judiciaire de ce dernier fabricant français de jantes en aluminium, rapporte France Bleu Berry.
Une quarantaine de véhicules ont participé à cette opération entre le nouveau site situé au Poinçonnet et celui de l’usine historique basé à Diors, en passant par le centre-ville de Châteauroux. Ensuite, les salariés présents ont participé à une assemblée générale dans la cour de l’ancien site de Diors avec la direction et la liquidatrice.
C’est là que les 176 salariés ont appris qu’ils recevraient leur lettre de licenciement dans le courant du mois de juillet. La liquidatrice a assuré qu’ils toucheraient leurs salaires et leurs congés payés pour les trois prochains mois. Leur solde tout compte sera quant à lui versé au mois de septembre.
Un avenir incertain pour les salariés
A l’issue de l’assemblée générale, la direction et les délégués syndicaux se sont réunis en comité social et économique (CSE) pour évoquer le plan de sauvegarde de l’emploi. Les salariés espèrent ainsi en savoir plus sur leurs conditions de départ de l’entreprise. Les syndicats ont par ailleurs annoncé, lors de l’assemblée générale, leur intention de se mobiliser pendant les épreuves de tirs des Jeux olympiques qui auront lieu à partir du 21 juillet, à Châteauroux.
Jeudi 20 juin, Impériales Wheels – dernier fabricant français de jantes en aluminium basé désormais au Poinçonnet – a été placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Villefranche-sur-Saône. Fin février, l’usine avait été placée en redressement judiciaire mais depuis aucune offre de reprise n’avait été déposée.
