Les taxis volants ne seront pas prêts pour les Jeux de Paris 2024

Le projet de taxis volants à Paris pour les Jeux de 2024 ne sera finalement pas prêt à temps. Annoncés comme une solution de mobilité innovante pour l’Île-de-France, les taxis volants n’ont pas réussi à obtenir leur certification dans les délais impartis.

Initialement présentés comme une vitrine de la mobilité pour les Jeux, les taxis volants devaient offrir une alternative aux moyens de transport traditionnels. Cependant, des retards dans le processus de certification ont mis à mal le projet, qui ne pourra pas être opérationnel pour l’événement sportif.

Malgré les efforts des entreprises impliquées dans le projet, les taxis volants ne seront pas en mesure de prendre leur envol à temps pour les Jeux de Paris 2024. Cette déconvenue souligne les défis et les obstacles auxquels sont confrontés les projets de mobilité urbaine innovants.

Paris 2024 : comment le projet de taxis volants se dégonfle à l'approche des Jeux
          Annoncés comme la vitrine de la mobilité en Île-de-France pour les Jeux de Paris 2024, les taxis volants n'auront pas obtenu leur certification à temps.

Les taxis volants, qui devaient être le symbole de l’innovation en matière de transport pour les Jeux de Paris 2024 en Île-de-France, ne pourront malheureusement pas être mis en service dans les temps prévus. La certification nécessaire pour leur exploitation n’a pas été délivrée dans les délais impartis, retardant ainsi la concrétisation de ce projet ambitieux.

Controverse autour du projet de taxis volants à Paris

Valérie Pécresse a été de nouveau critiquée par l’opposition concernant le projet de taxis volants financé en partie par la région Ile-de-France lors de l’assemblée du Conseil régional le mercredi 29 mai. Il s’agit d’aéronefs électriques équipés d’hélices pouvant transporter deux personnes, pilote inclus. Alors que la polémique anime les discussions des élus, l’objectif initial semble s’éloigner à l’approche des Jeux de Paris 2024.

Retard dans la certification

L’entreprise allemande Volocopter, créatrice du Volocity, espérait obtenir la certification de l’appareil avant les Jeux olympiques. Cependant, cette échéance a été repoussée à l’automne, comme l’ont annoncé les responsables lors du salon des technologies VivaTech à Paris le 22 mai. Sans cette certification, le Volocity ne pourra effectuer que des vols de démonstration et non des vols commerciaux.

En effet, seuls les vols d’essai seront autorisés cet été en Île-de-France. Seul le pilote et éventuellement un observateur pourront être présents à bord, sous réserve de l’approbation des autorités compétentes. L’objectif de transporter des passagers payants avant la fin de l’année 2024 n’est pas remis en cause malgré ce retard.

Focus sur les transports sanitaires

Valérie Pécresse met en avant l’aspect du transport sanitaire d’urgence dans ce projet. Elle insiste sur le fait que les premiers vols serviront à simuler des transports sanitaires, notamment pour des blessés ou des médecins. Cependant, cette orientation diffère de l’objectif initial qui était de proposer des services accessibles au grand public pour compléter les modes de transport existants en Île-de-France.

Selon ADP, ces simulations de transports sanitaires débuteront à partir du dernier trimestre 2024, une fois la certification obtenue. Il s’agira de générer des données pour comparer les temps de parcours des aéronefs avec ceux des ambulances terrestres ou des hélicoptères. Pour le moment, l’efficacité de ces transports sanitaires en Volocity reste à prouver.

Capacité de transport et itinéraires en question

Concernant le transport de particuliers vers les aéroports, Valérie Pécresse souligne que l’objectif n’est pas de proposer un taxi volant mais une navette volante pouvant transporter six à huit personnes. Cependant, Volocopter envisage de développer un nouvel appareil à quatre places d’ici début 2027, jugeant que le modèle actuel n’est pas rentable avec un seul passager.

Par ailleurs, le projet de vertiport sur le quai d’Austerlitz à Paris est toujours en attente d’une autorisation du ministère des Transports. Si cette autorisation n’est pas délivrée à temps, le parcours avec une escale en plein cœur de la capitale ne pourra pas être expérimenté. Malgré tout, l’installation quai d’Austerlitz est temporaire et sera retirée à la fin de l’année, selon ADP. L’économie mondiale continue de subir les effets de la pandémie de Covid-19, avec des conséquences économiques dévastatrices dans de nombreux pays. La crise sanitaire a entraîné une récession sans précédent, avec des pertes d’emplois massives, des fermetures d’entreprises et une baisse de la demande mondiale.

Les gouvernements du monde entier ont mis en place des mesures de relance économique pour tenter de limiter les dégâts. Des plans de soutien financier ont été mis en place pour les entreprises et les travailleurs touchés par la crise, afin de prévenir une crise économique prolongée.

Malgré ces efforts, de nombreuses entreprises ont dû fermer leurs portes et de nombreux travailleurs se sont retrouvés au chômage. Les secteurs les plus touchés par la crise sont le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, ainsi que de nombreux autres secteurs liés à la consommation.

La reprise économique s’annonce lente et incertaine, avec de nombreux défis à relever. Les inquiétudes concernant une deuxième vague de la pandémie et l’impact à long terme sur l’économie mondiale persistent, et de nombreuses incertitudes demeurent quant à la capacité des gouvernements à relancer l’économie.

Il est essentiel que les gouvernements continuent de soutenir les entreprises et les travailleurs affectés par la crise, tout en mettant en place des politiques économiques efficaces pour favoriser la reprise. La coopération internationale sera également cruciale pour surmonter les défis économiques mondiaux posés par la pandémie de Covid-19.

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