Les PDG du CAC 40 voient leurs rémunérations augmenter de manière excessive, selon Oxfam
Les salaires des salariés du CAC 40 ont augmenté de 9% entre 2019 et 2022, tandis que les PDG ont bénéficié d’une augmentation de 27%, dénonce Oxfam France.

Inégalités salariales : "Certaines rémunérations" de PDG du CAC 40 "dépassent l'entendement", déplore Oxfam
          Entre "2019 et 2022 les rémunérations des salariés du CAC 40 ont augmenté de 9%" tandis que "celles des PDG,  de 27%", fustige mardi Léa Guérin, chargée de plaidoyer chez Oxfam France.

Selon Léa Guérin, chargée de plaidoyer chez Oxfam France, les salariés du CAC 40 ont vu leurs rémunérations augmenter de 9% entre 2019 et 2022, tandis que celles des PDG ont connu une hausse de 27%. Cette disparité flagrante entre les augmentations salariales des employés et celles des dirigeants est vivement critiquée par l’association.

Les rémunérations des PDG du CAC 40 jugées excessives par Oxfam France

Léa Guérin, chargée de plaidoyer chez Oxfam France, a vivement critiqué les rémunérations des PDG du CAC 40 lors d’une interview sur France Inter le mardi 30 avril. Selon un rapport de l’ONG, les dirigeants des grandes entreprises françaises ont gagné en moyenne 130 fois plus que leurs salariés en 2022. Cette disparité est jugée choquante, surtout face aux salaires modestes des employés.

Les inégalités salariales pointées du doigt

Léa Guérin souligne que malgré les augmentations salariales, de nombreux Français rencontrent des difficultés financières. Elle estime qu’il est inacceptable d’avoir des rémunérations aussi élevées pour certains alors que d’autres peinent à joindre les deux bouts.

La chargée de plaidoyer dénonce un système à deux vitesses, mettant en avant les chiffres du rapport d’Oxfam. Entre 2019 et 2022, les salaires des salariés du CAC 40 ont augmenté de 9%, tandis que ceux des PDG ont augmenté de 27%. Elle critique également le fait que les rémunérations des dirigeants soient principalement liées à des objectifs financiers, voire à des objectifs basés sur la valeur boursière de l’entreprise. Cette relation est qualifiée de toxique par Léa Guérin, soulignant une spirale infernale entre les actionnaires et les PDG.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut