L’édition annuelle des Extatiques, une exposition en plein air, est de retour pour sa sixième édition. Cette année, l’événement se déroule sur l’Esplanade de La Défense ainsi que dans les jardins de la Seine Musicale. L’objectif de cette exposition est de mettre en avant les quatre éléments fondamentaux de la nature : l’air, le feu, la terre et l’eau. Pour cela, huit artistes internationaux ont été sélectionnés pour présenter leurs treize œuvres, chacune reflétant leur propre univers créatif. Grâce à ces installations artistiques, les visiteurs sont invités à plonger dans une expérience immersive et à explorer les différentes dimensions des éléments naturels. Chaque œuvre est unique et offre une perspective originale sur les éléments, captivant ainsi l’attention du public. Les Extatiques sont une occasion unique de découvrir des créations artistiques contemporaines en plein air, tout en appréciant les espaces urbains et naturels de La Défense et de la Seine Musicale. Que vous soyez un amateur d’art ou simplement curieux, cette exposition ne manquera pas de vous émerveiller et de vous transporter dans un monde artistique captivant. Alors venez découvrir les Extatiques et laissez-vous emporter par la magie des quatre éléments.
Cet été, pour sa sixième édition, l’art contemporain se déploie à La Défense et sur les toits-jardins de la Seine Musicale. Cette exposition en plein air, appelée Les Extatiques, est organisée par le Département des Hauts-de-Seine et Paris La Défense, et met en avant les quatre éléments. Les visiteurs sont invités à déambuler à travers ce nouveau parcours et à admirer les treize œuvres réalisées par des artistes du monde entier.
Les lieux d’exposition ont été soigneusement choisis pour offrir des panoramas exceptionnels où l’art contemporain s’intègre parfaitement. Les œuvres prennent une autre dimension dans ces décors grandioses. L’approche artistique se concentre sur les éléments naturels présents sur les deux sites, créant ainsi une résonance avec le béton, le métal, le verre, la minéralité, la végétalisation, l’eau, le vent, la verticalité et l’insularité.
Le parcours commence par le bassin Takis, où l’œuvre Tropisme de l’artiste belge Bob Verschueren attire l’attention. Les passants prennent le temps d’observer chaque détail de cette installation, tandis que les touristes s’assoient autour du bassin pour admirer cette curiosité. Trois barques remplies de branchages flottent sur l’eau, en dialogue avec les nombreuses lignes verticales colorées de l’œuvre de Takis.
En continuant le chemin vers la Grande Arche, les passants peuvent apercevoir la sculpture Breeze de l’artiste autrichien Erwin Wurm. Cette œuvre représente une silhouette portant un pull rose, un pantalon et des baskets blanches. Le vêtement, dissocié du corps humain, crée l’illusion de flottement et d’envol, défiant ainsi la gravité. Cette création explore les possibilités sculpturales du vêtement et joue avec l’échelle pour créer une nouvelle matérialité, celle de l’air.
Le feu est représenté par l’œuvre Feu de faucon du Français Julien Salaud. Cette sculpture gonflable en forme de grand faucon flamboyant attire l’attention de nombreux visiteurs. Elle associe la structure gonflable, la peinture et la sculpture pour créer un totem majestueux sur l’axe historique de La Défense. Cette création surprenante bouscule les codes esthétiques urbains.
La terre est symbolisée par deux sculptures de l’Américain Philip Haas représentant les saisons du printemps et de l’hiver. Sur chaque site, les deux saisons se font face, reproduisant ainsi l’effet des portraits du peintre italien Giuseppe Arcimboldo. Ces personnages composés de branchages, de fruits et de fleurs remettent en question l’échelle de l’espace urbain et interpellent les visiteurs par leur esthétique hors du temps.
Le parcours se poursuit dans les jardins de la Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, où dix cerfs-volants Skybirds réalisés par George Peters s’animent dans le vent. Inspirée par l’esthétique puissante de ces cerfs-volants, l’artiste suisse Joëlle Allet questionne la production industrielle de masse à travers des contrastes et des similitudes absurdes. Elle explore les notions de noir/blanc, légèreté/gravité, dynamique/statique, liberté/confort, et dynamique/statique, liberté/contrainte.
Dans ces mêmes jardins, l’artiste français Julien Salaud présente son œuvre Marsouin d’argent, une imposante structure gonflable inspirée du marsouin, une espèce classée « quasi-menacée » par l’INPN. Cette sculpture suspendue évoque la relation entre l’homme et l’animal, et interroge les enjeux environnementaux actuels.
L’exposition Les Extatiques se tient sur l’Esplanade de La Défense et dans les jardins de la Seine Musicale jusqu’au 1er octobre. C’est l’occasion pour les habitants et les touristes de découvrir ces œuvres d’art contemporain dans des décors exceptionnels, en harmonie avec les éléments naturels.
