Le maire de Fontan espère que la reconstruction après la tempête Alex sera terminée d’ici 2026, malgré les retards causés par le manque de soutien de l’État. Philippe Oudot raconte que l’absence d’un tampon a retardé les travaux, car l’urgence de la situation n’a pas été reconnue à temps par les autorités.

Reconstruction après la tempête Alex : "En étant optimiste, les travaux devraient être totalement terminés" en 2026, espère le maire de Fontan
          S'ils ont pris tant de retard, c'est parce qu'il manquait un tampon, raconte Philippe Oudot, encore fâché du manque de soutien de l'État qui a refusé à l'époque de reconnaître l'"urgence impérieuse".

Philippe Oudot explique que le retard pris était dû à l’absence d’un tampon nécessaire. Il exprime également sa frustration quant au manque de soutien de la part de l’État, qui avait refusé de reconnaître l’urgence de la situation à ce moment-là.

Les travaux de reconstruction après la tempête Alex à Fontan devraient être terminés en 2026

Le maire de Fontan, Philippe Oudot, a exprimé son optimisme quant à la fin des travaux en 2026, lors d’une interview sur France Bleu Azur, trois ans et demi après le passage de la tempête Alex dans la vallée de la Roya, dans les Alpes-Maritimes.

La tempête Alex a causé d’importants dégâts lors de son passage en 2020 dans la vallée de la Roya, et depuis, les travaux de reconstruction n’ont pas encore commencé à Fontan. Actuellement, 40 logements restent inoccupés dans le village. Le maire explique que les accès routiers ont été rétablis, mais la traversée du village a été techniquement complexe en raison de la présence de bâtiments privés et publics, ce qui a retardé les travaux de trois ans et demi.

Philippe Oudot a dû faire pression pour débloquer la situation et obtenir l’autorisation de commencer les travaux. Il a dû pousser plusieurs coups de gueule car les services de l’État refusaient une dérogation d’urgence impérieuse nécessaire pour démarrer les travaux.

Le préfet des Alpes-Maritimes s’est rendu à Fontan la semaine dernière pour constater les dégâts et discuter des travaux à réaliser. Grâce à cette visite, l’urgence impérieuse a été acceptée, ce qui va permettre de commencer les travaux sans passer par une procédure de marché européen.

Les travaux d’urgence sur les bâtiments vont enfin pouvoir commencer, avec un rendez-vous prévu dès le lendemain pour lancer les études nécessaires. Une partie des travaux débutera dans le mois de juin, ce qui permettra ensuite de se concentrer sur les bâtiments les plus endommagés.

Le maire se montre optimiste quant à la fin des travaux en 2026, soulignant que cela sera un soulagement pour les habitants relogés en urgence depuis plus de trois ans, qui avaient perdu confiance dans la capacité des autorités à agir rapidement.

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