Lauréats concours « travail en 2050 » : imaginer futur réaliste et désirable sans dystopie

Qui sont les lauréats du concours sur le "travail en 2050" ?
          Imaginer un futur réaliste et désirable du travail en 2050, sans tomber dans une dystopie cauchemardesque. C’était l’objectif du nouveau concours "Positive future", organisé par la Fondation 2100 et l’IEA de Paris.

L’objectif du concours « Positive future », mis en place par la Fondation 2100 et l’IEA de Paris, était de proposer une vision réaliste et attrayante du travail en 2050, évitant ainsi de sombrer dans une vision dystopique et cauchemardesque. Il s’agissait de stimuler la créativité et l’optimisme en imaginant un avenir professionnel où les conditions de travail seraient améliorées et où chacun trouverait son épanouissement.

Le concours « Positive future » récompense des œuvres sur le travail en 2050

Le concours « Positive future » organisé par la Fondation 2100 et l’IEA de Paris, a permis de récompenser trois œuvres cette semaine et elles ont un point commun.

Un futur réaliste et désirable du travail à l’horizon 2050

Sarah Lemoine explique que chacune à leur manière, ces trois œuvres ont imaginé un monde du travail dans 25 ans, où les intelligences artificielles ont été généralisées. Le premier prix a été attribué à un podcast audio. Il met en scène un journaliste de la BBC qui tente de comprendre comment la justice française est devenue, en 2050, la référence absolue en Europe, avec une confiance de 99% des citoyens français.

La journée passée avec Noémie, jeune procureure de la République, permet au journaliste de comprendre que dans ce futur proche, les professionnels de la justice peuvent se consacrer à l’humain, car ils ont délégué toutes leurs tâches chronophages à des intelligences artificielles. Certaines, très innovantes, leur permettent de revivre un procès, ou une enquête, en se mettant dans la peau de la victime ou de l’accusé.

Noémie explique que cet exploit a été lancé dès 2030 par un ministère qui portait une vision humaniste de la justice, tout en conservant tous les emplois. Une autre œuvre récompensée, une bande dessinée, soulève la question de la formation aux Intelligences artificielles en 2050.

Dans cette BD, on découvre un office notarial où une jeune fille, Marie, doit choisir de travailler avec ou sans les IA, ce qui déterminera sa future carrière professionnelle. Parmi les notaires, deux statuts cohabitent : les « Assi » pour ceux qui travaillent avec l’IA et les « Asser » pour ceux qui font sans.

Les autres sujets abordés dans les œuvres sur le travail en 2050

Les organisateurs ont reçu 82 œuvres sur ce thème du travail en 2050. En dehors de l’IA, plusieurs ont abordé la question des métiers essentiels mais non reconnus par la société, tels que l’agriculture, le nettoyage, ou l’aide à la personne. Certaines ont proposé l’idée qu’en 2050, ces tâches pourraient être mieux partagées.

Il est également mentionné par Marc Malenfer de l’INRS, partenaire du concours, que certaines œuvres ont envisagé la possibilité pour une personne d’avoir deux métiers : un d’intérêt général et utile à la société, et l’autre plus créatif ou intellectuel. Aucune œuvre n’a pris pour cadre une grande entreprise, elles se sont toutes projetées dans des modèles coopératifs, le travail indépendant ou artisanal.

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