Laboratoire antidopage Paris 2024 : visite d’un lieu secret du sport, analyse de 6000 échantillons

Reportage



  

  
  

      

  

  
    Paris 2024 : visite au cœur du laboratoire antidopage, l'un des lieux les plus secrets du sport
          Pendant les Jeux olympiques, ce centre, le seul en France, analysera quelque 6000 échantillons et 2000 pendant les paralympiques.

Durant les Jeux olympiques, cet établissement, unique en France, sera chargé de l’analyse de près de 6000 échantillons, tandis que pendant les Jeux paralympiques, ce chiffre s’élèvera à environ 2000.

A un mois du début des Jeux olympiques, franceinfo vous emmène à la découverte d’un lieu essentiel pour la tenue des Jeux mais aussi l’un des endroits les plus secrets du sport : le laboratoire français antidopage. Situé au sein du campus de l’université Paris-Saclay, dans l’Essonne, ce laboratoire est l’un des 30 laboratoires dans le monde accrédités par l’Agence Mondiale Antidopage, et le seul en France. Pendant les Jeux olympiques et paralympiques, il analysera au total 8000 échantillons.

Chaque matin des JO, les équipes du laboratoire et leur secrétaire générale Magali Delia récupèrent dans des conteneurs réfrigérés les échantillons prélevés. Ces échantillons sont ensuite analysés au moins trois fois, avant d’être jugés « anormaux ». Le laboratoire, équipé des dernières technologies, peut analyser jusqu’à 400 échantillons par jour, ce qui représente une avancée significative par rapport à sa situation antérieure.

Les équipements de pointe font du laboratoire français une référence en matière d’analyse antidopage. Béatrice Bourgeois, présidente de l’Agence française de lutte contre le dopage, souligne l’importance des Jeux dans cette évolution : « Les Jeux sont une étape très importante, il fallait être prêts à ce moment-là. Ils ont servi de révélateur et d’accélérateur du fait qu’on n’était pas exactement dans la cour des grands. »

Le laboratoire, ultra-protégé pendant les JO, se veut discret pour éviter tout incident. Frédérique Camillieri, la préfète de l’Essonne, souligne les mesures de sécurité mises en place pour prévenir les vols, les actes de malveillance et les cyberattaques. Par le passé, le laboratoire avait déjà été la cible d’une tentative d’intrusion dans son système informatique par un sportif étranger.

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