Label bien-être animal inspiré du « nutri-score » pour informer les consommateurs sur le traitement des animaux

Bien-être animal : bientôt un label façon "nutri-score" ?
          Un nouveau label sur le bien-être animal pourrait faire son apparition. Il informerait les consommateurs sur la manière dont les animaux sont traités.

Il se pourrait qu’un tout nouveau label voie le jour dans le but d’éclairer les consommateurs sur les conditions de vie des animaux. Ce label permettrait ainsi aux consommateurs de faire des choix éclairés en matière de bien-être animal, en leur fournissant des informations sur les pratiques d’élevage et de traitement des animaux. Cette initiative vise à sensibiliser le public sur l’importance de prendre en compte le bien-être des animaux dans leur processus de consommation. À travers ce label, les consommateurs pourraient ainsi contribuer à encourager des pratiques d’élevage plus respectueuses du bien-être animal.

Promouvoir le bien-être animal à travers un étiquetage adapté

Dans une exploitation agricole du Rhône, des poulets sont élevés en plein air, bénéficiant ainsi de 15 semaines pour picorer à l’extérieur et s’engraisser naturellement. Afin de valoriser ces bonnes pratiques, l’Agence nationale de sécurité sanitaire recommande la mise en place d’un étiquetage sur le bien-être animal, classant les produits d’origine animale du meilleur (A) au moins bon (E).

Une consommatrice se réjouit de cette initiative en déclarant : « C’est une excellente idée. Ça a beaucoup trop tardé ».

Influencer les comportements grâce à un étiquetage clair

Actuellement expérimenté pour la volaille, cet étiquetage attribue une note A aux poulets élevés en liberté et en plein air, une note C aux poulets élevés en bâtiments améliorés, et une note 3 aux poulets élevés en batterie.

Certains spécialistes estiment que cet étiquetage pourrait influencer les comportements des consommateurs. Selon Olivier Dauvers, expert en grande distribution : « Dès que le consommateur comprend un label (…), une partie des consommateurs, pour une partie de leurs achats, vont modifier leur comportement, parce qu’ils achètent en connaissance de cause ».

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