Journée internationale des droits des femmes : 4 combats féministes racontés par 4 autrices

"Les murs tremblent, mais ne cèdent pas encore" : pour la journée internationale des droits des femmes, focus sur quatre combats féministes racontés par quatre autrices
          Elles sont juriste, journaliste, agrégée ou maîtresse de conférence et ont toutes en commun d’écrire et de parler des femmes. De Louise Labé aux victimes de l’un des premiers violeurs en série de France, elles offrent une photo de la manière dont la société maltraite les femmes, hier comme aujourd’hui. Si des avancées sont faites, "il y a encore du travail !", résume l’une d’elles.

Ces femmes, qu’elles soient juristes, journalistes, agrégées ou maîtresses de conférence, partagent toutes une même passion pour l’écriture et la défense des droits des femmes. Elles consacrent leur plume et leur voix à mettre en lumière le traitement réservé aux femmes dans la société, que ce soit à travers l’histoire de Louise Labé ou des victimes de violences sexistes. Malgré les progrès réalisés, elles soulignent qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour parvenir à une véritable égalité des sexes.

La journée internationale des droits des femmes, instaurée par les Nations Unies, est célébrée le 8 mars de chaque année depuis 1975. C’est l’occasion de mettre en avant les luttes à mener et de faire le bilan des progrès accomplis, tout en soulignant les défis restants.

Quatre livres mettent en lumière différents combats liés aux droits des femmes, tels que la reconnaissance de l’égalité entre hommes et femmes, la question de la reconnaissance professionnelle, l’âgisme et les violences sexuelles. Ces ouvrages offrent la vision de quatre voix féminines engagées pour la journée internationale des droits des femmes.

Élise Rajchenach, dans son livre « Louise Labé – La rime féminine », retrace la vie de Louise Labé, une écrivaine du XVIe siècle, et souligne son importance en tant que l’une des rares femmes de l’époque à avoir publié un livre sous son propre nom. Elle met en lumière les textes intemporels de Louise Labé qui résonnent encore aujourd’hui.

Julia Minkowski, avec son roman « Par-delà l’attente », met en lumière l’histoire de Germaine Brière, avocate pionnière acceptée au barreau du Mans en 1930 après une lutte acharnée. Elle souligne l’importance de lutter pour les droits des femmes face aux crises politiques, économiques ou religieuses.

Madeleine Melquiond, dans son livre « À ceux qui nous parlent comme à des enfants », dénonce la marginalisation des personnes âgées, en particulier des femmes, et appelle à un militantisme en faveur des personnes âgées. Elle rappelle que la vieillesse est un voyage que tous effectueront un jour.

Alice Géraud, dans son récit « Sambre, radioscopie d’un fait divers », donne la parole aux victimes du violeur en série Dino Scala, mettant en lumière les failles du système et de la société face aux violences faites aux femmes. Elle souligne l’importance de la journée internationale des droits des femmes comme un moment de sororité et de détermination collective.

Le 8 mars est donc bien plus qu’une simple célébration, c’est un moment pour se rappeler des luttes passées et mobiliser pour un avenir plus égalitaire et juste pour toutes les femmes.

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