Dans quinze jours, auront lieu les élections législatives anticipées et les jeunes partisans de l’union de gauche prévoient de manifester samedi contre l’extrême droite. À Marseille, peu importe leur affiliation politique, ils ont l’habitude de travailler ensemble.
Manifestations contre l’extrême droite : un appel à la mobilisation
Samedi 15 juin, jusqu’à 350 000 personnes sont attendues dans toute la France pour des manifestations contre l’extrême droite, qui est en tête des sondages à deux semaines des législatives anticipées. Cet appel à la mobilisation est lancé par cinq syndicats, des associations et le Nouveau Front populaire. Les jeunes militants de ce dernier se préparent activement pour défiler ensemble, notamment à Marseille où ils sont particulièrement bien organisés.
Une mobilisation spontanée des jeunes militants
L’union de la gauche, incarnée par le Nouveau Front populaire, s’est concrétisée dès le lundi 10 juin. À Marseille, les jeunes militants étaient déjà mobilisés avant même l’accord national. Malgré des divergences idéologiques, ils mettent en avant leur solidarité et leur confiance mutuelle. Pour eux, les enjeux locaux priment sur les querelles nationales.
Le programme du Nouveau Front populaire suscite un engouement indéniable parmi les troupes. Des jeunes non politisés se sont joints au mouvement, témoignant d’une volonté de changement et de mobilisation citoyenne. Sur les réseaux sociaux, les militants reçoivent de nombreux messages d’électeurs prêts à donner procuration, ce qui a conduit les jeunes de gauche à créer une boucle WhatsApp pour ne pas perdre une seule voix.
En somme, cette mobilisation témoigne d’un réel désir de changement et d’engagement citoyen, porté par une jeunesse déterminée à faire entendre sa voix face à l’extrême droite.