Japon : employés choisissent leur manager pour améliorer le bien-être au travail

Bien-être au travail : au Japon, une société propose à ses employés de choisir leur manager
          Le groupe spécialisé dans le design des bâtiments souffrait avant la mise en place de cette mesure d’un très fort taux de départ de ses employés. Depuis la siatuation a radicalement changé.

Avant la mise en place de cette mesure, le groupe spécialisé dans le design des bâtiments faisait face à un problème majeur : un taux de départ très élevé parmi ses employés. Cependant, depuis la mise en place de cette mesure, la situation a complètement évolué.

Comment s’assurer du bonheur de ses employés au Japon ?

De plus en plus d’entreprises japonaises se posent la question de savoir si leurs employés sont heureux et s’ils resteront dans l’entreprise. La pénurie de main-d’œuvre est un enjeu majeur pour ces entreprises.

À Hokkaido, une entreprise spécialisée dans le design des bâtiments, Sakura Kozo, a mis en place une méthode originale pour évaluer le bonheur de ses employés. Ces derniers notent la personnalité de chaque manager et choisissent avec qui ils souhaitent travailler. Cette initiative a été lancée pour lutter contre le fort taux de départ des salariés, qui posait problème à l’entreprise.

En effet, le Japon connaît une baisse de la natalité depuis des décennies, ce qui se traduit par une diminution du nombre d’étudiants et donc de professionnels sur le marché du travail, comme les ingénieurs ou les architectes. Face à cette situation, Sakura Kozo a décidé de revoir son management pour retenir ses 120 employés.

Chaque année, les employés remplissent un questionnaire pour évaluer leur manager, en prenant en compte divers aspects tels que l’écoute, le partage de connaissances ou l’implication dans les négociations salariales. Les managers, de leur côté, s’auto-évaluent et reçoivent un bilan global de leurs compétences. Les employés peuvent ainsi choisir leur manager en fonction de ces évaluations, ce qui a contribué à augmenter la satisfaction interne et à réduire le taux de rotation du personnel.

Moins de turn-over, plus de satisfaction

Cette nouvelle approche a permis de diviser le taux de rotation des employés, passant de 11% à moins de 1% par an. D’autres entreprises explorent des pistes similaires pour fidéliser leurs salariés.

Par exemple, chez Nyle, une agence de marketing digital à Tokyo, les candidats peuvent choisir le manager avec lequel ils souhaitent passer leur premier entretien d’embauche. Sur le site de l’entreprise, les candidats peuvent consulter les profils des managers et choisir celui qui correspond le mieux à leurs attentes, que ce soit en se basant sur sa photo, sa description ou ses loisirs préférés. Cette approche vise à rassurer les candidats et à les impliquer dès le premier contact avec l’entreprise.

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