Isabelle Huppert et Romeo Castellucci dans « Bérénice » au Théâtre de la Ville, à Paris

Théâtre : Rencontre avec Isabelle Huppert et Romeo Castellucci, à l'affiche de "Bérénice" de Racine
          Sur la scène du Théâtre de la Ville, à Paris, Isabelle Huppert incarne Bérénice de Racine du 5 au 28 mars.

Pendant tout le mois de mars, les spectateurs du Théâtre de la Ville à Paris auront l’occasion d’admirer Isabelle Huppert dans le rôle de Bérénice, personnage emblématique de la pièce éponyme de Racine. Cette représentation promet d’être un moment fort en émotions, où l’actrice brillera par son talent et sa maîtrise du jeu. Du 5 au 28 mars, le public pourra ainsi plonger dans l’univers tragique et poignant de cette oeuvre classique, portée par une interprétation exceptionnelle. Une occasion unique de découvrir ou redécouvrir ce chef-d’oeuvre du théâtre français, sublimé par la performance de l’une des actrices les plus talentueuses de sa génération.

Une interprétation radicale de Bérénice par Romeo Castellucci

Romeo Castellucci présente une version radicale de ce texte du XVIIe siècle. Il s’attaque à un monument du théâtre classique avec Bérénice de Racine, mettant en scène Isabelle Huppert, une comédienne emblématique, dans une approche expérimentale qui dérange. Pour Isabelle Huppert, il ne s’agit cependant pas d’un acte risqué. « Travailler avec quelqu’un comme Romeo Castellucci, c’est le contraire du risque », souligne-t-elle. Bérénice, protagoniste d’une histoire d’amour tragique, est décrite comme un « monument de la solitude » par le metteur en scène Romeo Castellucci.

« Prête à toutes les réactions »

Isabelle Huppert, une star du cinéma, ne craint pas de se mettre en danger. Après 50 ans de carrière, elle continue de multiplier les projets théâtraux. Avec cette pièce, elle a opté pour une mise en scène avant-gardiste, suscitant des réactions mitigées de la part du public. « Moi je suis prête à toutes les réactions », affirme toutefois Isabelle Huppert. Selon elle, le travail de Romeo Castellucci explore la beauté et le mystère du rêve. « Il n’y a pas de rêve sans cauchemar », précise-t-elle.

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