Interdiction d’une conférence à Metz avec le président de Civitas : risques d’ordre public selon le préfet.

Metz : la préfecture interdit une conférence en présence du président du groupuscule d'extrême droite Civitas
          Laurent Touvet, préfet de la Moselle, estime qu'un tel rassemblement présente des "risques de troubles à l'ordre public".

Selon Laurent Touvet, le préfet de la Moselle, la tenue d’un tel regroupement pourrait causer des problèmes de maintien de l’ordre public.

L’interdiction d’une conférence d’extrême droite par la préfecture de Moselle

La préfecture de Moselle a pris la décision d’interdire une conférence d’extrême droite qui était prévue pour le samedi 16 mars. Cette conférence devait être coanimée par Alain Escada, président de Civitas, un mouvement nationaliste et catholique intégriste dissous par le gouvernement, et par Xavier Moreau, ancien officier de l’armée française et membre de l’association prorusse Égalité et Réconciliation.

Laurent Touvet, préfet de la Moselle, a justifié cette interdiction en évoquant des risques de troubles à l’ordre public. En effet, l’absence de déclaration préalable de manifestation en préfecture et l’organisation quasi clandestine de l’événement ne permettaient pas de garantir les conditions de sécurité nécessaires. Ainsi, les deux organisateurs ne pourront pas tenir leur conférence du vendredi au dimanche inclus.

Une conférence prévue dans un lieu secret

La conférence, organisée par Égalité et Réconciliation Lorraine, devait aborder le thème suivant : « L’Occident est-il devenu un URSS 2.0 ? ». Les participants étaient invités à s’inscrire moyennant une participation de 10 euros et devaient recevoir le lieu de rendez-vous le jour même de l’événement. Cette conférence devait se dérouler dans un lieu tenu secret, à partir de 15h.

Le groupuscule Civitas avait été dissous en octobre dernier par le Conseil des ministres, suite à des propos jugés ignominieux et antisémites tenus lors de l’université d’été de l’organisation en août précédent. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait engagé cette procédure de dissolution en raison des prises de positions homophobes et complotistes tenues par Civitas, notamment durant la crise sanitaire liée au Covid-19.

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