Le mardi 12 mars, nous sommes quelques jours après les graves intempéries qui ont frappé le département du Gard. Il est maintenant temps d’évaluer les dégâts et de tirer des enseignements de cette situation. Une question importante se pose : les mesures de sécurité concernant les ponts submersibles ont-elles été correctement mises en place ?
Des intempéries exceptionnelles
Le week-end des 9 et 10 mars, le Gard a été frappé par des intempéries d’une ampleur exceptionnelle. Les victimes de la montée des eaux ont toutes été retrouvées après avoir tenté de traverser des ponts submersibles en voiture. Ces structures, conçues pour permettre à l’eau de s’écouler librement en cas de crue, peuvent toutefois se révéler être des pièges mortels. Un habitant de la région témoigne : « Le pont est inondé dès qu’il y a des grosses pluies ».
Des barrières non déployées
Sur les 63 ponts submersibles du Gard, 17 étaient considérés comme présentant un risque et avaient été fermés à la circulation. Cela soulève la question de la signalisation de leur fermeture. Le maire de Gagnières (Gard), où une voiture a été emportée par les eaux, avait prévenu sur les réseaux sociaux du danger. Il a ensuite pris des mesures pour renforcer la sécurité. Dans le cas de Dions (Gard), où une famille a été emportée, un panneau d’interdiction de passage était bien visible, mais les barrières n’avaient pas été déployées.
