Inondations récurrentes hiver: Ferme cherche solutions

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    Leur ferme a été inondée 8 fois cet hiver, ils cherchent des solutions
          Il y a cinq ans, Audrey et Jérôme se sont installés dans cette ferme du Pas-de-Calais au bord d’une rivière. Leur rêve a rapidement viré au cauchemar à cause des crues. L’hiver dernier, leur ferme a été inondée 8 fois. Ils ont cherché des solutions pour limiter les catastrophes.

Il y a cinq ans de cela, Audrey et Jérôme ont pris la décision de s’installer dans cette charmante ferme située en bordure d’une rivière du Pas-de-Calais. Malheureusement, leur rêve de vie paisible à la campagne s’est rapidement transformé en cauchemar en raison des crues récurrentes. En effet, l’hiver dernier, leur exploitation agricole a été inondée à pas moins de huit reprises, laissant derrière elle un véritable désastre. Face à cette situation critique, le couple a dû se retrousser les manches et chercher des solutions efficaces pour limiter les dégâts causés par ces catastrophes naturelles à répétition.

Audrey, cofondatrice de l’écolieu De Rives en Rêves, exprime son traumatisme face aux inondations récurrentes qui frappent la région. Depuis quelques années, elle constate que le climat semble se résumer à deux saisons: printemps-été avec parfois des épisodes de sécheresse, et automne-hiver marqué par des pluies abondantes et des inondations. Cette situation pèse lourdement sur le moral et les infrastructures du lieu.

Jérôme, cofondateur du lieu, confirme les dires d’Audrey en soulignant que depuis leur installation en 2019, ils ont été inondés à plusieurs reprises, notamment cet hiver où les épisodes d’inondations se sont multipliés. Face à cette réalité, le couple a décidé d’agir pour limiter les dégâts, non seulement pour eux-mêmes mais aussi pour l’ensemble des habitants de la région touchés par ces phénomènes climatiques de plus en plus fréquents.

Pour cela, ils ont repensé leurs aménagements et mis en place des solutions d’hydrologie régénérative, notamment avec la création de fascines sur leurs parcelles de maraîchage. Ces aménagements visent à retenir l’eau et à la guider de manière à limiter les risques d’inondations et d’érosion des sols. Jérôme insiste sur l’importance de généraliser de telles pratiques à l’ensemble du territoire pour réduire les zones à risque et préserver l’environnement.

Il souligne également que les agriculteurs doivent être accompagnés dans cette transition vers des pratiques plus durables, afin de limiter les dégâts causés par les intempéries et d’éviter les répercussions économiques négatives. Plutôt que de compenser les sinistrés chaque année, il propose d’investir dans des solutions concrètes pour soutenir les agriculteurs engagés dans cette transition, ce qui bénéficierait à l’ensemble de la communauté.

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