Inondations Pas-de-Calais : sinistrés en difficulté pour revendre leur maison

Reportage



  

  
  

      

  

  
    "C'est un combat" : cinq mois après les inondations dans le Pas-de-Calais, le casse-tête des sinistrés pour revendre leur maison
          Les inondations continuent d'avoir de lourdes conséquences pour les habitants de la région, confrontés à des galères administratives alors qu'ils sont plusieurs à vouloir faire racheter leur bien par l'État.

Les conséquences des inondations sont encore très présentes pour les habitants de la région, qui doivent faire face à de nombreuses difficultés administratives. En effet, de nombreux habitants souhaitent désormais que leur bien soit racheté par l’État, ce qui complique encore davantage la situation.

Conséquences des inondations dans le Pas-de-Calais

Cinq mois après les inondations dans le Pas-de-Calais, les habitants les plus touchés continuent de faire face à un véritable parcours administratif compliqué. Pour ceux qui ont été sinistrés à plusieurs reprises, le choix est difficile : partir ou rester et subir. Malheureusement, la valeur de leur bien immobilier a considérablement diminué à cause des intempéries.

Depuis le 23 janvier, l’État propose de racheter les maisons des sinistrés dans le cadre du fonds de prévention des risques naturels majeurs, également appelé « fonds Barnier ». Cependant, pour être éligible à ce rachat, de nombreuses conditions doivent être remplies, ce qui peut parfois s’apparenter à un véritable casse-tête administratif.

Des habitants face à une situation difficile

Dans le quartier de Blendecques, au pied des jardins, la rivière Aa a affecté une dizaine de maisons. Sur une porte de garage, un message témoigne des inondations récurrentes ayant eu lieu en novembre et janvier. Vincent Maquignon, membre du collectif Inond’Aa et adjoint à la mairie de Blendecques, exprime le dilemme auquel sont confrontés les habitants sinistrés. Pour lui, il est crucial de garantir la sécurité de sa famille, même si cela signifie quitter son domicile.

Pour prétendre au rachat de leur maison par l’État, les sinistrés doivent réaliser des travaux équivalant à 50% de la valeur vénale de leur logement. Cependant, le processus est long et complexe, comme le souligne Vincent Maquignon, qui déplore la lenteur des experts dans le traitement des dossiers.

Des délais d’attente importants

Le dossier de Vincent Maquignon fait partie des 17 déjà déposés à la préfecture du Pas-de-Calais. Malgré son éligibilité potentielle, il doit encore passer par une nouvelle expertise menée par les services de l’État, ce qui prolonge l’attente et la frustration.

Une voisine de Vincent Maquignon, également sinistrée, se trouve dans une impasse car elle ne remplit pas les critères requis pour le rachat de sa maison. Fatiguée et découragée, elle exprime sa difficulté à continuer à se battre.

Joël Duquenoy, président de la Capso, propose une alternative en rachetant ces maisons avec le soutien de l’assurance, de l’État et de la communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer. Cependant, le traitement des dossiers prendra probablement plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

En conclusion, les habitants sinistrés du Pas-de-Calais font face à un véritable défi pour vendre leur maison et trouver une solution à long terme à la suite des inondations qui ont touché la région.

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