Dans la commune d’Arques, située dans le département du Pas-de-Calais, une situation délicate se présente : une trentaine de maisons sont menacées d’être détruites en raison de l’infiltration d’eau. Les habitants de ces habitations doivent faire face à une décision difficile et douloureuse. Malgré les efforts déployés pour tenter d’empêcher l’eau de pénétrer dans les maisons, la situation semble irréversible. Certains habitants de la ville refusent catégoriquement cette décision de destruction, exprimant ainsi leur désaccord et leur désarroi face à cette issue inévitable. La communauté locale est profondément affectée par cette situation dramatique, qui laisse entrevoir des conséquences désastreuses pour de nombreuses familles.
Un quartier sinistré à Arques, dans le Pas-de-Calais
Dans quelques mois, Nicole et Serge ne pourront plus vivre dans leur maison actuelle, qui doit être rachetée par l’État et démolie, tout comme une trentaine d’autres habitations situées dans la même rue, à Arques (Pas-de-Calais). En novembre 2023, puis en janvier 2024, le quartier a été complètement inondé, avec une montée des eaux atteignant 1,50 m. Les dégâts sont encore visibles chez ce couple de retraités, avec une moisissure persistante qui continue de s’étendre. Les réparations nécessaires représentent plus de la moitié de la valeur de leur propriété. L’État s’engage à racheter la maison au prix du marché, ce à quoi ils ont accepté à contrecœur, refusant de prendre le risque de nouveaux dégâts en cas de nouvelles inondations.
Des décisions difficiles pour les habitants
Face à cette situation, les habitants du quartier sont confrontés à des décisions difficiles. Si certains comme Nicole et Serge acceptent de vendre leur maison endommagée, d’autres comme une habitante récemment rénovée refusent de laisser détruire leur propriété. Après quatre mois de travaux de rénovation, elle ne veut pas tout perdre. Le maire devra convaincre six autres propriétaires récalcitrants. L’idée est de transformer la rue en une zone renaturée et inconstructible, pour éviter de futurs sinistres similaires.
