Les autorités poursuivent leurs investigations concernant les cercueils découverts devant la tour Eiffel le 1er juin dernier, et semblent se diriger vers la piste d’une ingérence russe. Un élément clé retient l’attention des enquêteurs : le lien entre l’un des suspects et une affaire antérieure d’ingérence, laissant ainsi planer le doute sur de possibles liens entre les deux affaires.
En bas de la tour Eiffel, cinq cercueils découverts le samedi 1er juin soulèvent des questions. A l’intérieur, du plâtre a été trouvé avec une inscription : « soldats français de l’Ukraine ». Trois suspects ont été identifiés dans cette affaire : un Bulgare, un Allemand et un Ukrainien. Peut-on y voir une ingérence étrangère, voire une tentative de déstabilisation politique ? C’est du moins l’hypothèse avancée par les enquêteurs.
L’empreinte du Kremlin ?
Ces cercueils font écho à une potentielle implication de soldats français sur le territoire ukrainien. Un autre élément intrigant est le mode opératoire de fuite des suspects, similaire à celui observé dans d’autres affaires d’ingérence. Deux d’entre eux ont pris la direction de la gare routière de Bercy pour prendre un bus en direction de l’Allemagne ou de la Belgique, mais ont été appréhendés. Selon les enquêteurs, le dernier individu arrêté était lié à une affaire antérieure d’ingérence : les mains rouges taguées sur le Mémorial de la Shoah à Paris. Des actions qui rappellent fortement les stratégies du Kremlin, selon l’analyse de la chercheuse en stratégies de désinformation, Stéphanie Lamy.