Les autorités commencent à avoir une idée plus claire des responsables des graffitis qui ont été faits au Mémorial de la Shoah à Paris il y a sept jours. En effet, les enquêteurs soupçonnent désormais une possible implication de la Russie dans cette affaire.
Des mains rouges taguées au mémorial de la Shoah : la police sur la piste de suspects en fuite à l’étranger
Les mains rouges taguées au mémorial de la Shoah portent-elles la couleur du Kremlin ? Après les tags découverts, une possible ingérence étrangère est désormais évoquée, avec trois suspects repérés par les enquêteurs. Selon le Parquet de Paris, la vidéosurveillance a permis de retracer le cheminement de ces trois personnes, et les investigations ont établi que les réservations avaient été effectuées depuis la Bulgarie. Durant la nuit des tags, deux des suspects ont maculé les murs tandis que le troisième filmait l’opération. Par la suite, le groupe a quitté la France en direction de la Belgique, où ils sont toujours en fuite.
Des opérations récurrentes
Cet acte de profanation avec des mains rouges fait référence à l’assassinat de deux réservistes israéliens par des Palestiniens en Cisjordanie il y a 24 ans. Les mains rouges, symbolisant le sang, sont devenues un symbole fort. Précédemment, des étoiles de David avaient été taguées sur les murs de Paris au mois d’octobre, une opération attribuée par les enquêteurs à la Russie. Plusieurs spécialistes craignent que d’autres opérations de ce type ne se produisent en France.
