Le mardi 16 avril, Emmanuel Macron a pris la direction du Vercors, région qui a été le théâtre de violents affrontements entre les résistants et les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale. C’est dans ce contexte historique chargé que le président s’est rendu dans le petit hameau de Valchevrière, un village qui a été incendié par les Allemands à l’été 1944. Cette visite a permis au 13 Heures de témoigner de la mémoire et de l’histoire de ces lieux marqués par la guerre et la résistance.
La tragédie du hameau de Valchevrière dans le Vercors
Sur les plateaux escarpés et calcaires du Vercors, des milliers de résistants se sont battus pendant la Seconde Guerre mondiale, protégés par ce terrain difficile d’accès. En juillet 1944, ces résistants espéraient un soutien aérien des Alliés, mais celui-ci n’est jamais arrivé. À la place, l’armée allemande a réagi avec une violence extrême, laissant des traces visibles encore aujourd’hui, comme au hameau de Valchevrière, à Villard-de-Lans (Isère).
Après le passage de la Wehrmacht, ce petit hameau a été incendié et n’a jamais été reconstruit. Seule la chapelle a survécu aux flammes, laissant les ruines du village comme témoignage de ces événements tragiques.
800 résistants et civils tués dans le Vercors
L’incendie du hameau de Valchevrière n’a pas causé de victimes, car il n’était qu’un lieu de repli pour les résistants. Ces derniers étaient engagés dans un combat plus haut, sur une route stratégique, où sept d’entre eux ont été piégés et tués après deux jours de combats intenses. Encerclés par une armée mieux équipée et plus nombreuse, ces résistants ont subi les représailles de l’ennemi, qui a incendié le hameau.
D’autres villages du massif du Vercors ont également été détruits lors de cet assaut germanique. Au total, durant l’été 1944, 800 résistants et civils ont perdu la vie dans le Vercors en se battant pour la France.