Île-de-France Mobilités : Métros ne s’arrêteront plus en cas de malaise pour améliorer régularité avant JO

Valérie Pécresse, à la tête de la région et d’Île-de-France Mobilités, a annoncé une nouvelle mesure à compter du mois de juin : les conducteurs de métros auront la possibilité de reprendre leur trajet en cas de malaise d’un voyageur, sans devoir attendre l’intervention des secours sur le quai.

Améliorer la régularité des lignes de la RATP avant les Jeux olympiques

« Avant les Jeux olympiques et paralympiques, on veut donner les moyens à la RATP d’améliorer la régularité de ses lignes », déclare Grégoire de Lasteyrie, vice-président d’Île-de-France Mobilités, sur franceinfo, en justifiant les annonces de Valérie Pécresse, présidente de l’autorité organisatrice des transports franciliens.

Valérie Pécresse, également présidente de la région Île-de-France, a annoncé que, à partir du mois de juin, les conducteurs de métros ne devront plus attendre les secours à quai en cas de malaise voyageur. Les personnels formés pourront déplacer la victime sur le quai et repartir immédiatement pour amener les autres voyageurs à destination. Grégoire de Lasteyrie souligne que les malaises voyageurs en 2023 ont causé 217 heures d’arrêt cumulé sur l’ensemble des lignes de métro. Les formations nécessaires seront dispensées dans les prochains mois pour que cette mesure entre en vigueur en juin.

Des mesures critiquées par les syndicats

Jean-Christophe Delprat, délégué FO-RATP, premier syndicat au sein de la régie des transports parisiens, critique cette annonce en exprimant des inquiétudes concernant d’éventuelles suites judiciaires en cas de décès ou autre. Grégoire de Lasteyrie répond en précisant que tout se fera dans un cadre prévu en lien avec le Samu pour que le déplacement de la victime soit possible dans certaines situations, mais pas dans tous les cas.

Par ailleurs, Valérie Pécresse a annoncé le recrutement de brigades cynophiles pour détecter les colis abandonnés et éliminer tout doute sur leur dangerosité en un quart d’heure. Un travail est prévu avec le ministre de l’Intérieur pour assouplir les contraintes sécuritaires et éviter l’arrêt préventif de la circulation le temps d’éliminer la menace.