Homme inspiré par « Cinquante Nuances de Grey » condamné à 13 ans de prison pour viols dans les Vosges

Dans les Vosges, un homme qui disait s'inspirer de "Cinquante Nuances de Grey" condamné à 13 ans de prison pour viols
          L'avocat de l'accusé, qui a dix jours pour prendre sa décision, réfléchit à faire appel. Du côté des plaignantes, dont trois s'étaient constituées parties civiles, les avocats se disent "très satisfaits".

L’avocat de l’accusé envisage sérieusement de faire appel de la décision rendue. Quant aux avocats des plaignantes, parmi lesquelles trois se sont portées parties civiles, ils se montrent extrêmement satisfaits du verdict.

Un homme condamné à 13 ans de réclusion criminelle pour des viols et des agressions sexuelles

Un homme de 31 ans a été condamné par la cour d’assises des Vosges à une peine de 13 ans de réclusion criminelle pour des viols commis sur deux anciennes partenaires ainsi que des violences et atteintes sexuelles sur une ex-conjointe. Originaire de l’île Maurice, il a également écopé d’une interdiction du territoire français.

L’accusé a déclaré s’inspirer de la saga érotique Cinquante Nuances de Grey pour ses relations intimes, où le personnage principal, Christian Grey, initie sa partenaire à des pratiques mêlant domination et soumission. Après un procès de près de trois semaines devant les assises des Vosges, le parquet d’Épinal avait requis 18 ans de réclusion, avec une période de sûreté pour la moitié de la peine, ainsi qu’une interdiction permanente du territoire français.

Un soulagement pour les victimes

« La cour d’assises a suivi notre demande pour la moitié des victimes, puisqu’il a été acquitté pour trois des six chefs d’accusation », a déclaré Stéphane Giuranna, avocat de l’accusé. « Nous avons également obtenu la peine de 13 ans, sans période de sûreté », a-t-il souligné. « Nous allons étudier cette décision pour décider si nous devons faire appel ou non », a-t-il ajouté. Le parquet et l’accusé disposent de dix jours pour prendre cette décision.

Les avocats des victimes, dont trois se sont constituées parties civiles, se disent « très satisfaits ». Renaud Gerardin, avocat de l’ex-compagne du condamné, affirme que sa cliente « est soulagée d’avoir été reconnue comme victime ». « Elle n’a pas dénoncé des viols, mais des violences et des agressions sexuelles pour lesquelles il a été reconnu coupable », précise l’avocat.

« C’est une grande satisfaction de constater que la cour d’assises a clairement affirmé aujourd’hui qu’aucune pratique sexuelle ne peut justifier un viol », réagit Carine Deschamps, avocate d’une des plaignantes. Pour la dernière victime, qui a également dénoncé un viol, cette décision représente « un immense soulagement », confie son avocate, Béatrice Founès.

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