Hommage à Tomi Ungerer au Festival du dessin d’Arles: humour grinçant et renommée mondiale

Le Festival du dessin d'Arles rend hommage à Tomi Ungerer
          L'exposition, qui lui est consacrée durant la deuxième édition du festival, met en lumière l'humour parfois grinçant de l'illustrateur Tomi Ungerer dont les livres pour enfants ont fait la renommée mondiale.

Pendant la deuxième édition du festival, une exposition est dédiée à l’illustrateur Tomi Ungerer, mettant en avant son humour parfois provocateur. Cet artiste renommé pour ses livres pour enfants a su conquérir le public du monde entier par son style unique et décalé.

Le Festival du dessin d’Arles met à l’honneur Tomi Ungerer

Après avoir rendu hommage à Sempé l’année précédente, le Festival du dessin d’Arles (Bouches-du-Rhône) a ouvert sa deuxième édition le samedi 20 avril, jusqu’au 19 mai, en mettant en avant une exposition dédiée au dessinateur français de renommée internationale Tomi Ungerer.

Tomi Ungerer, dont les trois derniers livres ont été édités en France par Frédéric Pajak, directeur artistique du festival, avant son décès en 2019, a choisi le titre « In Extremis » pour son dernier livre avec son humour caractéristique.

Une exposition mettant en avant l’humour de Tomi Ungerer

L’exposition met en lumière cet humour parfois caustique de l’illustrateur français, au-delà de ses livres pour enfants qui lui ont valu une renommée mondiale. Frédéric Pajak confie : « L’une de ses grandes frustrations, c’est de ne pas avoir été reconnu, notamment en France, comme il aurait voulu l’être, avec ses affiches politiques entre autres. »

Une partie de l’exposition est dédiée à l’ouvrage « The Party », une satire des soirées mondaines de New York, où les personnes sont représentées comme des monstres grotesques et maladroits.

« Montrer le dessin sous toutes ses formes »

Au-delà de cette exposition, la deuxième édition du festival propose la présentation de 43 artistes aux styles variés, allant des acryliques abstraits de Stéphane Calais, créés directement dans la chapelle des Trinitaires du centre-ville d’Arles, aux gravures du XIXe siècle, en passant par les caricatures d’un René Goscinny qui n’était pas encore le père d’Astérix.

Frédéric Pajak explique : « Je souhaitais montrer le dessin sous toutes ses formes, aussi bien dans l’abstrait que le figuratif. Chaque artiste présent au festival a trouvé une écriture personnelle, une issue dans le dessin. »

Une exposition intitulée « Dessinatrices d’aujourd’hui » met en avant quatre dessinatrices contemporaines, croisant les techniques de dessin et leur vision du monde.

Avec 11 lieux concentrés dans le centre piéton de la cité arlésienne et une semaine de festivités en plus par rapport à la première édition, Frédéric Pajak vise cette année la barre symbolique des 100 000 visiteurs, après avoir attiré 66 000 curieux en 2023.

Pour l’avenir, Frédéric Pajak révèle : « Les deux tiers de la troisième édition sont déjà complètement imaginés. » Le Belge Jean-Michel Folon devrait être à l’honneur.

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