Hommage à Missak Manouchian : Français se recueillent au mémorial du Mont-Valérien

Missak Manouchian au Panthéon : les Français se recueillent au mémorial du Mont-Valérien
          Le résistant arménien Missak Manouchian et son épouse Mélinée entreront ce mercredi 21 février au Panthéon. Une veillée s'est tenue au Mont-Valérien, la veille au soir, sur les lieux où Manouchian et ses compagnons ont été fusillés par l'occupant allemand.

Le mercredi 21 février, Missak Manouchian, un résistant arménien, et son épouse Mélinée seront honorés en entrant au Panthéon. Avant cette cérémonie, une veillée émouvante s’est déroulée la veille au soir au Mont-Valérien, l’endroit même où Manouchian et ses camarades ont été exécutés par les forces d’occupation allemandes. Cet événement historique marque la reconnaissance de l’engagement et du sacrifice de ces héros de la Résistance, qui ont lutté avec courage et détermination contre l’oppression et l’injustice. Leur mémoire restera à jamais gravée dans les cœurs et les esprits de tous ceux qui croient en la liberté et la justice.

Un homme honoré pour son courage et son engagement

Missak Manouchian, un homme qui a toujours rêvé d’être français, mais qui n’a jamais eu cette chance, est aujourd’hui honoré par la Nation. Le mercredi 21 février, avant son entrée au Panthéon, des inconnus se sont recueillis au mémorial du Mont-Valérien (Hauts-de-Seine), l’endroit où il a été exécuté par les nazis il y a exactement 80 ans. Un homme présent sur place confie : « Il représentait le courage, le sacrifice de soi, pour une cause qui était la libération de la France ».

Un résistant engagé et tragiquement tué

Issu du génocide arménien, Missak Manouchian a perdu ses parents et s’est retrouvé orphelin. Arrivé à Paris à l’âge de 20 ans, il a travaillé comme ouvrier, est devenu communiste, poète, soldat, avant de rejoindre la Résistance en 1941 aux côtés de sa compagne Mélinée. À l’âge de 37 ans, lui et les membres de son groupe, les francs-tireurs immigrés, ont été arrêtés par les Allemands. Comme ses camarades, il a été fusillé dans une clairière. Ce mardi soir, 80 ans plus tard, le « Chant des Partisans » résonne à cet endroit. C’est la première fois que le Panthéon accueille des étrangers.

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