Hausse des troubles alimentaires chez jeunes depuis confinement : anorexie, boulimie explosent, CHU Nantes accompagne.

Santé : une hausse des troubles alimentaires chez les jeunes depuis le confinement
          La crise du Covid a laissé des traces psychologiques chez de nombreux jeunes. Anorexie, boulimie... Les troubles alimentaires ont notamment explosé. Au CHU de Nantes (Loire-Atlantique), le service ambulatoire accompagne une trentaine d’entre eux chaque jour.

De nombreux jeunes ont été profondément affectés sur le plan psychologique par la crise du Covid. Parmi les conséquences les plus préoccupantes, on observe une forte augmentation des cas de troubles alimentaires tels que l’anorexie et la boulimie. Le CHU de Nantes, situé en Loire-Atlantique, a mis en place un service ambulatoire pour venir en aide à une trentaine de jeunes souffrant de ces troubles chaque jour.

Les gestes du quotidien devenus un défi

Parfois, les gestes les plus ordinaires peuvent se transformer en défis insurmontables. C’est le cas pour un jeune homme hospitalisé à Nantes (Loire-Atlantique) pour anorexie. Chaque aliment qu’il ingère lui procure une peur presque panique de prendre du poids. Ce patient est pris en charge depuis un mois sur la demande de ses parents et avec son consentement, conscient qu’il doit mettre un terme à cette peur incontrôlable. En France, un million de personnes souffrent de troubles alimentaires. Un certain nombre de cas ont été diagnostiqués après les périodes de confinement. Au CHU de Nantes, une troisième unité spéciale a été ouverte après la crise du Covid-19, en raison d’une demande croissante.

Des difficultés d’accès aux soins

Le problème réside dans le fait qu’il faut désormais attendre six mois pour être admis dans l’une des unités spécialisées, soit trois fois plus qu’avant la pandémie. Or, tous les malades n’ont pas la possibilité d’attendre. Isore, par exemple, a obtenu une place in extremis : « Un radiologue m’a dit : ‘Tu as 22 ans et ta colonne vertébrale est dans l’état de celle d’une femme de soixante ans.’ Elle n’était pas touchée par l’anorexie avant la crise sanitaire, c’est le confinement qui a tout déclenché.

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