Harry Durimel, maire de Pointe-à-Pitre, dénonce l’insuffisance des moyens face à la crise de l’eau en Guadeloupe

Crise de l'eau en Guadeloupe : "Les moyens ne sont pas à la hauteur", dénonce Harry Durimel, maire écologiste de Pointe-à-Pitre
          Alors que la Guadeloupe est confrontée depuis des années à une crise de l'eau due à un mauvais état des canalisations et à la pollution par le chlordécone, le maire écologiste de Pointe-à-Pitre et avocat historique des victimes du chlordécone, réclame "une réaction à la mesure de la crise".

Depuis de nombreuses années, la Guadeloupe fait face à une crise de l’eau causée par la vétusté des canalisations et la pollution au chlordécone. Le maire écologiste de Pointe-à-Pitre, qui est également un avocat engagé dans la défense des victimes de cette pollution, demande des mesures appropriées pour faire face à cette situation critique.

La crise de l’eau en Guadeloupe: un problème persistant

La Guadeloupe est confrontée depuis de nombreuses années à une crise de l’eau, en raison de l’état dégradé des canalisations et de la pollution par le chlordécone. Harry Durimel, maire écologiste de Pointe-à-Pitre et avocat engagé pour les victimes du chlordécone, déplore le manque de moyens mis en œuvre pour résoudre cette crise.

Selon lui, la responsabilité de cette situation ne peut être uniquement imputée à l’État, mais également aux élus locaux en Guadeloupe. En cette journée internationale de l’eau, Harry Durimel souligne que de nombreux habitants de l’île se retrouvent privés d’eau pendant des périodes allant jusqu’à un mois, ce qui est inacceptable. Il met en avant le fait que 90% des Guadeloupéens ont des traces de chlordécone dans leur sang, ce qui aggrave encore la situation.

Un constat alarmant

Harry Durimel dénonce ce qu’il qualifie de « triple fiasco » dans la gestion de l’eau en Guadeloupe. Il pointe du doigt la corruption et les dérives de certains élus locaux, ainsi que l’inaction de l’État face à cette crise. Il critique également le réseau de distribution de l’eau, soulignant les nombreuses fuites et pertes, ainsi que l’inefficacité du syndicat unique créé pour gérer l’eau et l’assainissement.

En fin de compte, Harry Durimel s’inquiète de la gravité de la situation en Guadeloupe et appelle à une réaction à la hauteur de la crise. Il estime que des mesures urgentes doivent être prises pour garantir l’accès à une eau saine pour tous les habitants de l’île.

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