Grève reconduite à la tour Eiffel : négociations avancent, décision vendredi

Grève à la tour Eiffel : "Il y aura sans doute encore besoin de quelques heures", mais "les négociations ont bien avancé", assure le premier adjoint à la mairie de Paris
          Les salariés de la Société d'exploitation de la tour Eiffel ont reconduit leur grève pour un quatrième jour consécutif. L'intersyndicale se réunit vendredi matin pour décider des suites du mouvement.

Les employés de la Société d’exploitation de la tour Eiffel ont décidé de prolonger leur grève pour une quatrième journée consécutive. Les représentants des différents syndicats se réuniront demain matin pour discuter des prochaines étapes à suivre dans ce mouvement de protestation.

Les négociations avancent, mais la grève se poursuit à la tour Eiffel

Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, a déclaré jeudi 22 février sur franceinfo que les négociations avançaient bien, mais qu’il faudrait encore quelques heures, voire quelques jours, pour aboutir à un accord. Les salariés de la Société d’exploitation de la tour Eiffel (Sete), mécontents de la gestion du site, ont reconduit leur grève pour un quatrième jour consécutif. Les discussions ont débuté à 14 heures et se sont prolongées jusqu’en début de soirée. L’intersyndicale se réunira vendredi à 9h30 pour décider des suites du mouvement.

Emmanuel Grégoire assure qu’il entend les inquiétudes des salariés, les comprend et les partage, et promet d’y répondre. Il qualifie l’état de la tour Eiffel de « très bon », mais reconnaît qu’en raison de sa structure en fer, elle nécessite une surveillance et une rénovation constantes. Il affirme que la Ville de Paris veille sur ce joyau avec une grande attention.

Une « 20e campagne de peinture »

Emmanuel Grégoire souligne que la tour Eiffel a bénéficié d’investissements importants ces dernières années et entame sa 20e campagne de peinture depuis sa construction. Cette campagne sera suspendue pendant les Jeux olympiques et reprendra par la suite. Le premier adjoint réaffirme son soutien aux salariés inquiets, en soulignant que la ville de Paris assumera le risque financier lié à l’augmentation des coûts.

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